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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



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Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 16:44

 

 
En novembre Macron et son gouvernement jouent leur va-tout avaient été surpris par l'irruption du peuple dans le débat public. Ni leur formation, ni leur pratique habituelle, ni leur projet n'intègrent les besoins et encore moins les revendications des dominés, accoutumés qu'ils sont à la complaisance médiatique, à la révérence ou à la connivence de beaucoup d'élus, à la conviction que comme le dit un jour Warren Buffett, la lutte des classes est gagnée pour eux.

Après avoir lâché du lest en décembre, des dépenses à la charge des contribuables et non du capital financier, l'obstination sur le refus de revenir même en partie sur  la suppression de l'assiette globale de l'ISF ou d'augmenter le SMIC le montre clairement, le pouvoir  s'est lancé dans un grand débat public, fortement encadré et téléguidé autant que faire se peut, dont l'apparente ouverture à l'écoute de la parole citoyenne a eu pour effet principal de donner une tribune au PR, omniprésent depuis lors dans les médias et dont le talent de showman a enrayé une descente aux enfers médiatiques, sans toutefois le rendre crédible ou supportable par la majorité des Français.

C'est donc encore en position de faiblesse, que ce pouvoir de moins en moins républicain et de moins en moins démocratique au vu des lois qu'il fait voter , prétend assumer son positionnement de droite et de centre droit et continuer sa politique de "réforme" destructrice du lien social et des principes, des garanties et des obligations concrètes  que prévoit la Constitution.

Il est clair que le dynamitage de la droite et la conduite suicidaire d'une partie de la "gauche" lui permettent de choisir comme seule opposante MLP et de prétendre ainsi être le mieux à même d'éviter à la France les expériences à l'italienne, à la hongroise ou à la polonaise...

A l'approche des élections européennes la lettre adressée aux européens reprend pourtant de manière biaisée quelques thèmes que le PM hongrois, précisément lui, a trouvés à son goût!  Ce n'est pas combattre le populisme que recevoir les félicitations de l'un de ses représentants.

Les deux objectifs principaux de ces liquidateurs sont désormais, la Fonction publique et le droit à la retraite, la prétendue réforme annoncée ne visant en  fait qu'à détruire le principe même du droit à la retraite comme rémunération continuée du travail salarié, rémunération nécessairement imputable pour son financement aux employeurs et aux employeurs seuls, sous quelque forme que ce soit.

 Rappelons au passage qu'imputer à la dépense publique le financement des retraites du régime général ou de la FP, alors qu'une grande partie est financée par des " cotisations " salariales, autrement dit avant tout prélèvement fiscal, prélèvement qui fonde les ressources et donc la dépense publique, c'est compter dans la dépense publique un abondement privé et donc vouloir de fait remettre en cause aussi les solidarités collectives.

 Quant à la casse des  garanties statutaires de la FP, elle vise avec un rétrécissement du champ d'intervention de l'Etat, à domestiquer ses agents et à peser sur les revendications éventuelles des salariés du privé.

Avec 1 salarié sur 5, la FP pèserait plus négativement sur l'ensemble du salariat car ses droits ne pourraient plus servir d'exemple.

On n'en est pas tout à fait à la logique du gouvernement de Vichy exigeant un serment des magistrats ( un seul a refusé et a été immédiatement révoqué) mais l'esprit y est déjà et le comportement du Parquet dans l'affaire Benalla, qui quoi qu'en disent les godillots LREM ou les chiens de garde de la presse est une affaire d'Etat, ou dans les poursuites contre les Gilets jaunes va dans ce sens, tout comme la loi destinée, par un renversement manifeste du sens des mots, à garantir le droit de manifester !!

En ce sens également le refus du PR de parler de violences policières est à la fois une outrecuidance, une indignité et une réaction de malappris, sans doute liée aux déclarations venues de l'UE, de la commission ad hoc de l'ONU ou du Défenseur des droits en France.

Tous les terrains de lutte sont ouverts aujourd'hui, il faut les occuper et combattre un gouvernement dont le comportement et les orientations dérivent de plus en plus vers ce qu'une conscience collective informée et soucieuse de la souveraineté citoyenne considèrerait comme criminelle.

--------  Calendrier ------------------
15 et 16 mars : Urgence climat
 

 
http://www.fsu.fr/La-marche-du-siecle-pour-le-climat-le-samedi-16-mars.html
https://www.snes.edu/Climat-mobilisations-des-15-et-16-mars-2019.html
 
 
Marseille
vendredi 15, les lycéens ont donné rdv à 13h30 sous l'ombrière

La sagesse populaire dit de mars que c'est le mois des fous, alors soyons fous et soutenons les lycéens et collégiens qui veulent se préoccuper de l'avenir de la planète alors que les gouvernements se paient de mots et suivent les intérêts de court terme des lobbies financiers.


Samedi 16 ou dimanche 17 : manif pour le climat ( décision en cours)
 
mardi 19 mars, la FSU appelle, avec les fédérations de fonctionnaires CGT, FO et Solidaires, à se mobiliser dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle
Le groupe des 9 (Retraités) également : voir le tract

https://www.snes.edu/IMG/pdf/19-mars-retraites.pdf

Marseille : 10h30 Vieux-Port. Parcours traditionnel (Canebière, cours Lieutaud, Castellanne).
 
Samedi 30 mars, à l’initiative de la FSU, une manifestation « éducation », à caractère national sera organisée en quelques pôles régionaux, contre la politique éducative du gouvernement (l’action a été proposée aux autres fédérations de l’éducation, aux fédérations de parents et aux organisations de jeunesse).
 
11 avril : mobilisation nationale des retraités à l’appel du groupe des 9.
Après le retour des cadeaux à MACRON dans les premiers jours de janvier, le G9 propose d’organiser le Printemps des retraités avec une nouvelle journée nationale de manifestations dans tous les départements et de mobilisation le 11 avril (décisions précises cette semaine)
 

 

 




 

 

 

 

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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 18:24

 

Quelle civilisation méprise ses anciens?

Aucune.
Dans quel pays de l’OCDE le pouvoir exécutif assumerait qu’un salarié doit travailler jusqu’à la fin de ses jours?

Aucun.


Dans le capitalisme financiarisé et mondialisé, quelle classe dominante est prête à reconnaître que la retraite d’un salarié est une rémunération continuée du travail et à en tirer les conséquences en matière de financement des pensions?

Aucune.

Pour ne pas s’en prendre à la notion même de retraite, parce que la majorité de l’opinion ne comprendrait pas, il faut donc, pour les gérants « loyaux » du système, orienter le discours sur les retraités, leurs prétendus privilèges, leurs croisières, leur patrimoine en feignant d’oublier, par la stigmatisation de leurs dépenses imaginaires, que les différences de revenus et de modes de vie des retraités sont le décalque à peu de choses près de ceux des actifs et que les inégalités que l’affichage de données statistiques en moyennes a tendance à atténuer pour ceux-ci, sont aussi criantes qu’entre ceux-là.

On sommera donc les retraités de participer à une solidarité intergénérationnelle curieusement inversée, puisque dans un système par répartition, l’activité finance les pensions, en les taxant, eux et eux seuls, et, « en même temps » on les réduit à leur condition biologique de personnes âgées, en niant au passage leur statut social de salariés en retraite.

Aucun membre du gouvernement n’a en charge la relation avec un quart de la population, cela n'empêche pas de prétendre développer une silver économie dont le financement pour les usagers, avec un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de milliards d’euros, laisse beaucoup à désirer.

Ainsi la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement a totalement négligé la question des EHPAD, des conditions de formation, de travail et de rémunération de leurs personnels et du reste à charge pour les pensionnaires et leurs familles.
Ce qui est derrière une telle attitude de la part des dirigeants d’un pays, réputé celui des Droits de l’Homme, c’est une pulsion atavique de refus de considérer la retraite comme un droit réel dont l’exercice ne serait pas pris en charge tout au long de leur vie par les intéressés eux-mêmes.
C’est en creux, la sempiternelle reprise de la pensée de Guizot, par le travail et par l’épargne, enrichissez vous . Et cela se traduit aujourd’hui par le fait qu’un salarié sur dix se constitue une retraite supplémentaire, et paie en quelque sorte deux fois pour un maintien convenable de son niveau de vie une fois à la retraite.
Si le COR met en évidence que le pouvoir d’achat des pensions continue de baisser du fait de la faible revalorisation et de la hausse des prélèvements sociaux, il se trouvera de bonnes âmes pour rappeler qu’en 60 ans, l’espérance de vie a augmenté de 14 ans mais les mêmes s’abstiendront sans doute de rappeler que pour l’OXFAM, 82 % de l’accroissement de richesse en 2017 a profité à 1 % de la population mondiale.

Le pognon de dingue.

L'an dernier 40 milliardaires possédaient autant que la moitié la plus pauvre de l'humanité, soit 3,6 milliards de personnes, ils ne sont plus que 26!

En France 8 individus ont autant que les 30 % de la population les moins favorisés.

Ni le talent, ni le travail, ni l'épargne ne rendent compte des raisons d'une telle accumulation: cela se fait dans un système financiarisé, ce qui explique aussi que l'essentiel de ces fortunes se résume aux masses financières virtuelles lisibles sur les terminaux d'ordinateurs, sur des valeurs boursières abracadabrantesques, la plus forte capitalisation étant celle d'une entreprise qui ne produit rien de "matériel", immatérielles comme l'argent créé par les banques en continu, la crise de 2008 n'a rien appris aux spéculateurs protégés par des législations taillées sur mesure pour eux, avec en outre optimisation fiscale et baisse des impôts constante pour les plus riches depuis qu'un idéologue à leur service a dit "Trop d'impôt, tue l'impôt". Ce qui est faux partout et de tout temps puisque précisément les paradis fiscaux et la fraude fiscale se portent aussi bien en 2019 qu'en 2008...

 La redistribution a donc des marges de manoeuvre, mais cela suppose des politiciens au service du peuple, des medias éclairant les citoyens sur les réelles raisons des "réformes" conduites, et des organisations de masse , partis ou syndicats porteurs d'alternatives mobilisatrices.

Sinon on aboutit , d'après les sondages qui font partie de la communication permanente au service de l'idéologie dominante, au triste spectacle de majorités approuvant un projet de système universel de retraite mélangeant salariés et indépendants, professions libérales et fonctionnaires, dans un pourcentage fixe du PIB alors que le nombre de futurs retraités, nonobstant la volonté gouvernementales d'allonger le temps de travail, est appelé à croître (1).

La dépense publique dans laquelle les tristes sires qui gouvernent incluent la protection sociale et les pensions de retraites est présentée comme la cause de tous les maux, comme le faux médecin de Molière répète: le poumon, vous dis Je! Une dette équivalente au PIB, la belle affaire!

Mais le PIB ce n'est que la richesse créée en un an et l'on y agrège toutes les opérations financières de " pognon de dingue"  , tellement dingue qu'il serait impossible de concrétiser en monnaies  fiduciaires les masses qui figurent dans les comptes bancaires. Quand les flux financiers dépassent les PIB, on peut s'interroger sur la rationalité d'un système patiemment dérégulé depuis 40 ans!

 Mais le pire, n'est-il pas que le droit à la retraite n'existe pas quand ce sont les salariés qui la financent plus que les employeurs, par les prélèvements sur leurs salaires, par les impôts directs et indirects qu'ils payent?

Les systèmes de répartition ont une éminente qualité: ils sont lisibles et prédictifs, le montant de la pension est calculable; le système que Macron et Cie veulent mettre en place est opaque car nul ne peut prévoir ce qu'il touchera: il s'agit de prélever encore davantage sur la plus value créée par le travail salarié pour continuer de creuser les écarts entre riches et pauvres.

D'ailleurs si ce projet de réforme était juste, pourquoi ne pas l'appliquer aux grands patrons dont les salaires exorbitants sont prolongés par des "retraites" dorées , et provisionnées par les entreprises sans aucun rapport avec un système de redistribution ou par points ou par comptes notionnels?

 Il semble que le mouvement social initié par les "gilets jaunes" ait pris conscience des mensonges gouvernementaux et du creusement flagrant des inégalités; la mise en cause de la légitimité d'une classe politique qui ne comprend pas que la seule légitimité de l'Etat, c'est précisément d'être un état providence, après des années d'humiliation et de mépris, est normale, on osera dire naturelle.

La prétention de continuer les "réformes", en particulier celles de la Fonction publique et celle des retraites, montre que ce pouvoir a choisi la fuite en avant et la brutalité dans la répression du mouvement social. Jadis un homme d'Etat plus éclairé, ce qui ne veut pas dire plus vertueux, que Macron avait proféré une vérité: on peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s'asseoir dessus...

Français encore un effort pour être vraiment républicains...

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20 juillet 2018 5 20 /07 /juillet /2018 21:58

Communiqué.

 

UN AMENDEMENT GOUVERNEMENTAL À GRANDE VITESSE  SUR LE DROIT LOCAL.

 

Le 18 juillet en soirée, le gouvernement à déposé à l’Assemblée nationale  l’amendement « Adt n° 2531 »  sur l’inscription du droit local  d’Alsace et de Moselle dans la Constitution, pour adoption dès le lendemain (un record) : « La loi peut aménager les dispositions législatives particulières aux territoires réintégrés à la France par le traité du 28 juin 1919. »

Pourquoi cette rédaction elliptique?

Les territoires en questions sont bien les deux départements alsaciens et celui de la Moselle. Leur omission est destinée à éviter de les figer dans la Constitution  et de bloquer les projets de Collectivité unique alsacienne. L’amendement avance masqué.

Formellement, l’amendement semble n’apporter rien de nouveau juridiquement.

La loi peut déjà aménager les législations de droit local (lois de prorogation et confirmations du Conseil constitutionnel).

Le Conseil constitutionnel dans décision Somodia a déjà déclaré le droit local conforme à la Constitution par un « Principe fondamental reconnu par les lois de la République» (PFRLR). 

Mais il a rappelé que les aménagements  des législations de droit local ne peuvent ni augmenter la différence avec le droit commun, ni élargir leur champ d’application.

En réalité, l’amendement  vise à contourner les limites d’évolution du droit local fixées par la décision Somodia du  Conseil constitutionnel.

Contrairement aux amendements  (retirés ou retoqués) des parlementaires alsaciens, l’amendement gouvernemental n’affiche pas son intention de contourner la décision Somodia, ce qui serait inconstitutionnel. Il masque cet objectif en feignant d’inscrire l’amendement dans le cadre de cette décision. Cependant :

·L’inscription dans la constitution est une norme supérieure au PFRLR.

Alors que le Conseil constitutionnel avait fixé des limites strictes à l’évolution du droit local, l’amendement devenu article de la Constitution n’en fixerait aucune  et ouvrirait ainsi la voie à des évolutions qui  pourraient augmenter la différence avec le doit commun ou élargir le champ d’application.

·L’exposé des motifs joue sur l’ambiguïté.

Tout en rappelant  que le législateur peut « harmoniser ce droit (local), voir en abroger certaines dispositions si nécessaire », il pourrait aussi aménager les règles de droit local « pour les adapter si cela est justifié aux nécessités actuelles ».

 

La rédaction volontairement imprécise de l’amendement devenu article constitutionnel laisserait  un flou juridique qui permettrait au législateur de respecter ou non, à sa guise, la règle juridique fixée par le Conseil constitutionnel.

 

Le Collectif appelle tous des députés et sénateurs respectueux  des règles constitutionnelles à s’opposer à cet amendement gouvernemental.

 

Collectif d’organisations laïques d’alsace : LdH de Mulhouse, FCPE 67 et 68, Unsa-éducation Grand-Est,  FSU 67 et 68, PEP d’Alsace, Laïcité d’Accord.

 

 


 

 

Information à l'attention des  Français.

Il se passe des choses très importantes en Alsace

qui concernent  l'identité nationale

l'Alsace réclame le statut de la Corse et négocie dans ce sens ,

en excluant la Moselle et sans aucun débat national.

 

 

 


Objet : article DNA de ce matin

 

Il s’agit bien d’une affaire ALSACIENNE !

 

Alexis Kohler secrétaire général de l’Élysée, Alsacien, est à la manœuvre

 

Et l’objectif final est clair…

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Les Mosellans doivent-ils servir de supplétifs à cette offensive identitaire ?

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8 mai 2018 2 08 /05 /mai /2018 17:21

 

« Les vieux sont notre trésor », c’est ainsi qu’on dit à Okinawa, l’une des 4 aires mondiales de longévité exceptionnelle ou blue zones, comme le rapporte Bruno Abescat dans son enquête sur les défis de la silver société, Le nouvel âge des seniors.

Ni la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement qui entretient la confusion entre vieillissement de la population et accroissement de la longévité pour mieux installer les bases d’une approche manipulatrice sur la question des retraites, ni la politique fiscale si prompte à imaginer des niches pour exonérer les « charges »   patronales à caractère de contribution aux solidarités collectives et « en même temps » à taxer la majorité des retraités ( fiscalisation  de la majoration pour enfants, contribution spécifique de solidarité, disparition de la demi-part, taxe pour la CASA, hausse de la CSG) n’ont intégré dans un discours politique cohérent la bouleversement démographique que représente l’augmentation des personnes âgées dans un contexte maintenu de hausse globale de la population, le plus grand nombre de seniors n’étant pas nécessairement accompagné d’un moins grand nombre de jeunes.
Ainsi insister sur l’évolution du ratio entre actifs et inactifs, sans évoquer  par exemple l’amélioration de la productivité ou la création artificielle de richesse par la spéculation ou la création incontrôlée de monnaie par un système bancaire dérégulé, est une façon biaisée de poser le problèmes du financement des retraites comme de celui de la politique de santé.
C’est pourtant ce que s’apprête à faire derrière le rideau de fumée idéologique d’une pseudo-équité entre les régimes de retraite, un gouvernement précisément au service des seuls profiteurs d’une financiarisation incontrôlée de l’économie et d’un creusement vertigineux des inégalités. 
C’est cela qu’ont compris les retraités qui ont manifesté le 15 mars et qu’ils ne supportent plus.
Leur mécontentement devant les attaques contre leur pouvoir d’achat et la stigmatisation dont ils sont l’objet y compris du PR, comme les conditions de travail des personnels des EHPADs, comme l’état des hôpitaux en particulier dans les services d’urgence, ont fait prendre conscience, bien au delà des retraités, que la société macronienne, n’est ni humaniste, ni solidaire, ni même charitable au plein sens du terme.
Pour l'île japonaise citée plus haut, Marie de Hennezel en 2008 écrivait que la volonté de rester positif dans les difficultés et de conserver son optimisme, produisait une vitalité, un dynamisme, une énergie du coeur. D’où le titre de son essai, emprunté à une chanson locale  « La chaleur du coeur empêche nos corps de rouiller » .
La chaleur du coeur des seniors empêchera la France de rouiller!

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 17:49

MATERIALISME ET IDEALISME. REGRESSIONS AU NOM DU PROGRES.

 

 

 

 

Philosophie réactionnaire, théories économiques conservatrices et politiques néo-libérales au paroxysme sont liées. Y répondre par des théories philosophiques  et économiques de progrès est inséparable d’une action  politique de progrès.

 

1) Dans ce monde traversé par les guerres, les inégalités, les désordres et les répressions, par une maladie globale de la société,  nous regardons tantôt un objet, tantôt un autre, tantôt un événement, tantôt un autre, tantôt un mouvement tantôt un autre, sans comprendre les liens qu’ils ont entre eux, sans comprendre que dans leur diversité et leur énigmaticité, ils forment un tout. Et pour comprendre cette diversité dans ce tout, d’immenses progrès des connaissances ont lieu en même temps et font partie de ce tout, des guerres, des inégalités, des désordres et des répressions au lieu qu’une coordination, la construction commune d’une cohérence vienne au secours de la guérison de la maladie.

Et quand nous observons nos hommes politiques au pouvoir en action,  nous ne comprenons pas qu’ils sont dans l’impuissance car ils veulent permettre la marche en ne soignant qu’un bout du chemin sans tenir compte de toute son étendue, de toute sa durée, c’est-à-dire en y mettant des entraves tout en affirmant y mettre des libertés.

A plus forte raison lorsqu’ils nient l’emprise de l’argent sur la pression du parcours et favorisent au contraire la prédation des activités humaines à commencer par le travail productif de capital au détriment du travail producteur de biens nécessaires à la vie humaine. A plus forte raison lorsqu’ils nient la destruction de la valeur d’usage que constituent ces biens par leur transformation en valeur d’échange, c’est-à-dire la transformation des objets nécessaires à la vie en marchandise, y compris la forces de travail humaine physique et mentale, et les marchandises en objet d’accumulation capitaliste.

Certes il ne s’agit pas de détourner brutalement le fleuve des marchandises et tarir la production, il s’agit de transformer l’accumulation capitaliste, l’accumulation du capital en croissance quantitative et qualitative des ressources nécessaires au développement humain, au développement de la personne dans le développement de la société.

 

Cet immense progrès des connaissances de l’univers dans lequel nous vivons subit, comme à chaque bond en avant de la connaissance, l’attaque des ignorances héritées d’un niveau inférieur des connaissances passées, de leur dogmatisation, de leur arrêt sur image au détriment de la dé-adhérence conceptuelle créatrice de nouvelles connaissances et de leur mise en relation, leur aller-retour permanent avec l’effort d’observation de la réalité. Dans les dogmatisations, les philosophies conservatrices ne sont pas le moindre obstacle, en particulier les philosophies conservatrices contenues dans les religions, interrogation existentielles légitimes mises à part, expression humaine de la détresse humaine pour en sortir mise à part bien sûr.

Il n’est pas nouveau que la conception de l’univers qui nous entoure en tant que matière et mouvement soit niée par les philosophies conservatrices contenues dans les religions et les philosophies conservatrices en général, au profit d’une conception de l’univers en tant que pensée immatérielle, sans support corpusculaire et ondulatoire, sans matérialité dans le développement de sa connaissance, sans constitution tangible micro et macro. Certes les capacités propres de notre espèce et de notre société en matière de connaissance de cette constitution sont limitées malgré ces progrès immenses relativement à l’état précédent. Mais ces limites n’autorisent en aucun cas, fondamentalement, à établir des dogmes et des rites à partir d’une conception immatérielle de l’univers et de son mouvement, mouvement dont évidemment nous sommes partie intégrante et intégrée. Les mythes et les rites ont une fonction constructive de la communauté humaine certes, mais ne peuvent se substituer aux progrès de la connaissance. La science passe par l'empirisme mais n'en est pas prisonnière. Syncrétisme n'est pas synthétisme. Ne pas confondre synthèse et erreur composée comme disait Marx à propos de Proudhon...

 

Les progrès scientifique du début du XXème siècle en matière de connaissances de la matière, de sa constitution et des interrogations nouvelles posées a été l’occasion aux tenants de l’immatérialité de relancer leurs visions et de mettre leur vision au service d’une réaction aux progrès sociaux et aux luttes ouvrières et populaires. Ces progrès sociaux étant à la fois une défense des acquis et leur développement en tant que moyen de développement humain général dans une société en développement général, en relation dialectique entre la personne et l’organisation des moyens de production, de vie, de la société humaine.

 

2) Les questions philosophiques ne sont donc pas une petite affaire à mettre de côté du développement des connaissances et du développement qualitatif de la société humaine. L’exemple du débat sur la masse de l’électron, soulevé par Lénine dans « Matérialisme et empiriocriticisme », bien que sommaire et contenant les limites du moment, est un exemple de la lutte en matière philosophique pour le progrès humain et la conscience de la nature sur elle-même qu'il représente. Et les œuvres « Matérialisme et empiriocriticisme » traitant des progrès des connaissances scientifiques en relation avec les conceptions de la nature et de la société et « Impérialisme stade suprême du capitalisme » traitant de la forme monopoliste du capital sont totalement liées, complémentaires, inséparables.

Une révolution, une transformation en santé de la société humaine a besoin de concepts philosophiques liés aux concepts scientifique, de leurs progrès. L’écriture de « Matérialisme et empiriocriticisme » après l’échec de la révolution risse de 1905 en témoigne dans la préparation d’une renaissance d’un mouvement ouvrier et populaire capable de s’emparer du mouvement des contradictions de l’accumulation capitaliste et de ses effets, la guerre impérialiste de 1914 en étant un des plus importants, et de les retourner littéralement  dans un mouvement de progrès du moment et un processus à long terme. Evidemment rien n’est acquis définitivement et un processus à long terme connait des arrêts, des reculs, des régressions dans la progression, des vies et des morts micro et macro dans le mouvement général de la nature et de l’humanité en tant que partie de la nature.

 

3) Ainsi il est nécessaire d’en venir au débat actuel dichotomisant travail et emploi, c’est-à-dire faisant abstraction des conditions réelles du moment du travail et de la production pour pouvoir les transformer en santé, dichotomie présente dans les théories de Friot, de Mélenchon, de Hamon, sur le revenu universel par exemple, mais aussi d’une droite évidemment prête  à s’emparer de la chose en réduisant ce qui est déjà réduit à une production limitée à celle d’un capitalisme réduisant le travail à l’accumulation capitaliste ;  c’est-à-dire une accumulation réduisant la qualité à la quantité de profit immédiat.

Tristement, c’est au nom d’une libération du profit que le revenu universel transformé en revenu et activité minimum pour le profit capitaliste maximum immédiat est mis sur la table, au menu d’un progrès social illusoire pour certain, magique pour d’autres. C’est une interdiction de fait à la participation de la personne, au pouvoir de la personne à la participation de toutes les personnes à la créativité et à la création des richesses et de  l’avenir à partir de l’activité présente. Interdiction qui sera évidemment combattue.

 

Pourquoi mettre en opposition, en « compétition » des concepts qui doivent être mis en relation dans l’étude et la compréhension de la réalité dans laquelle nous vivons afin de transformer ce qui nous parait nécessaire de transformer et le sens de la transformation ?

- L’emploi est une réalité et il existe un concept, une catégorie tendant à y correspondre mentalement et en mouvement. Et les luttes ouvrières pour l’emploi en sont une illustration pratique.

- Le travail est une réalité et il en existe un concept et une catégorie de même, utile à l’action humaine pour la santé de l’activité humaine.

Et dans la catégorie travail il y a le travail salarié capitaliste stricto sensu

Et il y a le travail en tant qu’activité millénaire, millionnaire, de transformation de la nature, d’action humaine, sociale, sur la nature pour en tirer nos subsistances.

Etc…

Et bien sur tout cela est lié.

Je trouve Yves Schwartz dans son études « Expérience et connaissance du travail » (Ergologie) et Paul Boccara dans son analyse marxiste de l’économie politique, « Théories sur la crise d’accumulation-dévalorisation du capital », sur les « nouveaux critères de gestion », sur la « sécurité d’emploi et-ou de formation » sont beaucoup plus proches qu’on ne le pense en général, puisqu’on les oppose souvent farouchement.

Certes, ils ont travaillé, (Yves Schwartz y travaille toujours mais nous avons perdu notre vieux et profond lutteur Paul Boccara. La ComEco poursuit son travail comme la SIE soutient celui d'Yves Schwartz) dans des champs différents qui dans leur rencontre ont pu se heurter, mais qui se sont aussi enrichi l’un l’autre il me semble.

Dans la période de crise systémique aggravée exponentiellement que nous vivons, Ergologie et Economie convergent à mon sens pour une transformation de l’activité humaine en santé (1).

C’est plus important que toutes les remarques qu’elles peuvent légitimement se faire. L’on sait quelle importance et quelle activité j’accorde à l’ergologie, y compris dans mes rencontres et mon activité propre avec les économistes aussi, auxquelles je fais mutuelle référence.

Les travaux d’Yves comme ceux de Paul sont une poursuite, entre autres de la démarche marxienne se nourrissant aussi d’autres démarches, celle de Canguilhem sur « le normal et le pathologique », d’Oddone sur « l’ergonomie au service du travail et du travailleur » etc. et en ce qui concerne l’ergologie et l’étude de la santé de l’activité humaine, et les dépasse logiquement en tant que développement.

 

4) La plus-value, la création de la valeur capitaliste reste, non de par nos choix mais de par la réalité encore actuelle, au centre du renouvellement de la société humaine, avec ses tares, ses limites, ses crises. On ne peut transformer que l’existant, le présent, avec les outils d’aujourd’hui hérités d’une longue évolution toujours en cours évidemment.

La révolution de la création monétaire et de son usage, création monétaire issue de la plus-value (un autre usage possible des 4000 milliards d’€ créés par la BCE depuis 2008 par exemple, et les institutions politiques de décisions de cet usage, les luttes sociales démocratiques et autogestionnaires  pour y arriver…), est au centre des possibilités d’un processus de transformation radicale d’usage en santé de la force de travail humain devenant progressivement activité libre dans le développement qualitatif des forces productives, réduction exponentielle de la durée du travail contraint en particulier. Son détournement possible dès aujourd’hui par l’usage de l’article 123.2 du traité européen qui autorise la création de fonds publics dont on pourrait assurer un contrôle d'usage démocratique et progressiste et de qualité de la production et la démocratie du producteur, du "que, quoi, comment, pour qui produire", à la différence de l'article 123.1 qui interdit un financement public et des Etats au nom de la concurrence libre et non faussée, est une solution que les souverainistes rejettent ou ignorent volontairement. Allons-nous faire de même ? Surtout au moment où une réaction conservatrice se déroule violemment ?

Ce n’est qu’un point, mais un point-témoin important d’un projet de processus tendant à résoudre les objectifs de justice, de coopération et de cohérence et de santé sociale pour lesquels nous luttons. Du moins je le pense fermement.

 

Pierre Assante, Mardi 17 avril 2018

 

(1) La santé c'est le déséquilibre de la personne en relation dialectique dans le déséquilibre de la société qui fait le mouvement de la personne et de la société humaine, et la tendance au rééquilibre qui permet au mouvement de se poursuivre sans se casser la gueule.....

Il en est de même des mouvements de la nature et toute existence d'objet naturel, vivant et vivant et social à la fois, implique le mouvement. Aucun objet d'existe qui ne soit en mouvement.

Il faut ajouter à cette remarque touchant à la nécessaire tendance à l’équilibre-déséquilibre, la critique des analyses unilatérales soulignées par Paul Boccara de suraccumulation-dévalorisation du capital, telle celle de Keynes qui note la crise due à la sous ou surconsommation ou au sous ou surinvestissement, mais ne développe pas le double processus dialectique, à double sens, d'une crise où se manifeste progressivement une croissance du déséquilibre entre consommation et production des moyens de consommation et des moyens de production. L'échange A-M-A' (Argent-Marchandise-Argent plus)induit dans le processus des crises décennales, accumulation, suraccumulation, dévalorisation du capital et revalorisation par destruction d'une partie du produit accumulé de la force de travail exprimée en capital. Au niveau de production induit par la révolution scientifique et technique digitale mondialisée, la masse exponentielle du surproduit accroît  la crise de suraccumulation qui devient systémique et requière une transformation du mode d'échange et de production, en passant par une régulation de la création monétaire, du crédit, du système financier et une transformation systémique en santé, en relation avec les droits et l'organisation du travail, la cohérence de la personne dans l'entité de production, du local au global, et le développement en santé de toutes les activités humaines.

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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 14:47


Déclaration FSU – 29 mars 2018


Monsieur le Ministre,
 
Vous lancez une série de concertations pour «Refonder le contrat social avec les agents».
La FSU, avec d’autres organisations syndicales, vous a obligé à mener avant cela deux réunions de discussions sur le document d’orientation que vous présentez aujourd’hui au nom du gouvernement.
 
Nous nous attendions, suite à ce que nous avons développé lors de ces réunions, et suite également à la journée du 22 mars où les agent-es ont pu exprimer nombre d’attentes et de revendications, il y ait des évolutions sur ce document.
Nous constatons avec regret que les évolutions apportées sont à la marge et qu’il s’agit essentiellement de modifications de forme et de précisions mais que la philosophie de la réforme proposée reste la même.
Par ailleurs, la FSU redit qu’il ne faut plus attendre pour nous faire part des mesures que vous comptez mettre sur la table lors du rendez-vous salarial de la mi-juin. La FSU maintient ses exigences de revalorisation pour toutes et tous les agent-es.
 
La FSU, continue d’affirmer qu’il est urgent et nécessaire de travailler à une définition mieux partagée du dialogue social. Et la remise en cause des mesures PPCR a été un bien mauvais signal envoyé dès le départ. Si la FSU ne remet nullement en cause la légitimité du gouvernement à proposer aux concertations les réformes qu’il compte mener, les propositions des organisations syndicales doivent également être versées à ces discussions. Ce n’est à l’évidence pas le cas. 
La FSU prend acte que ce document est, pour vous, un document d’ouverture. Mais alors, pourquoi ne pas d’ores et déjà y intégrer les sujets que nous souhaitons porter aux discussions d’autant que nombre d’entre eux sont largement partagés par de nombreuses organisations syndicales.
Ce qui ramène le dialogue social a un âge qui de toute évidence n’est pas celui de la modernité...  
Attachée à la Fonction publique et au statut général des fonctionnaires, la FSU ne retrouve pas les sujets que, et ce depuis l’arrivée de ce gouvernement, elle suggère de débattre pour contribuer à l’adaptation permanente de la Fonction publique afin de répondre mieux aux besoins de la population, de rendre aux usagers des services toujours de meilleure qualité et pour améliorer les conditions de travail des agent-es, permettre une meilleure reconnaissance de leur travail, de leurs missions, de leur engagement professionnel aussi et contribuer à rendre ainsi la Fonction publique plus attractive.
 
Quid en effet de nos propositions de discussions sur :

    •    la question des recrutements et pré-recrutements ?
    •    les conditions de la mobilité choisie des agents ? Que vous conditionnez pour votre part à la question du contrat, aux restructurations de service ou au départ vers le privé.
    •    les conditions d’un meilleur « pilotage » des services et d’un travail plus collectif répondant mieux aux missions d’intérêt général qui sont celles des agent-es ?
    •    la nécessité d’en finir avec la contractualisation dans la Fonction publique, c’est à dire les suites à donner au plan Sauvadet ? 17% d’agent-es contractuel-le.s dans la Fonction publique montre déjà bien qu’il n’est pas nécessaire de prendre de nouvelles mesures pour aller plus loin…
 
Par contre, la FSU retrouve dans le document du gouvernement présenté aujourd’hui, des points de désaccord que nous avions soulevé dès les premiers échanges :

    •    le recours accru au contrat avec de plus un lien inopérant avec la volonté de développer la mobilité des agent-es… Et une révision des périmètres de l’action publique qui du coup se fera forcément à la baisse alors que nous continuons de considérer que les évolutions de notre société, les défis du XXIème  siècle devraient nous amener à avoir l’audace de faire le pari de la Fonction publique pour contribuer à y apporter des réponses…

    •    le principe de l’individualisation plutôt que le pari du collectif allant jusqu’à la question du travail au mérite (à l’inverse des négociations récentes qui ont abouti à PPCR) et le plan de départ volontaire,

    •    la remise en cause du rôle et des instances que ce soient les CHSCT ou les CAP alors qu’il faudrait au contraire renforcer leurs rôles comme par exemple l’ont montré les discussions du CCFP du 9 mars dernier à propos de l’égalité professionnelle.
La réforme que vous proposez ne vise pas à plus et mieux d’action publique mais à moins. Ce sont des recettes qui ont déjà été expérimentée et qui non seulement n’ont rien produit de positif pour les usager-e.s mais qui de plus ont déstructuré les services publics de la Fonction publique. En fixant les 4 objectifs prioritaires de ce document, il s’agit en fait dans ce document d’orientation, d’une autre vision de la Fonction publique que celle qui a fait ses preuves jusqu’ici. Elle devrait alors faire l’objet d’un débat d’ampleur dans notre pays. Pour notre part, nous continuons à penser que le modèle social est pertinent et qu’il s’agit de chercher en permanence à l’adapter et non pas à le dénaturer.
Les français d’ailleurs y restent massivement attachés. 
 
Enfin, le calendrier de concertation que vous proposez est bien trop resserré pour conduire de tels débats.
 
Pour réussir, une réforme a besoin des acteurs qui la font vivre, en l’occurrence des millions d’agent-es de la Fonction publique que nous représentons. L’avenir de la Fonction publique et celui de ses agent-es méritent mieux. La FSU continuera de le dire et de le porter avec les agent-es.

C’est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Ministre, de retirer ce document pour établir un cadre différent de discussions.  

 

 

 

 

 

Déclaration unitaire de 7 organisations de la Fonction Publique

<1718_2903_declaration_unitaire.pdf>

 


Paris le 29 mars 2018

Messieurs les Ministres,

C’est au nom des 7 organisations qui ont appelé à la journée de grève et de manifestations du 22 mars que cette déclaration est prononcée.
Nous souhaitons devant vous et à l’occasion de cette première rencontre après la mobilisation vous interpeller solennellement sur la situation actuelle.
D’abord, pour souligner la réussite de la journée du 22 mars, dont nous nous félicitons, et que vos tentatives de minoration ne peuvent masquer.
Ensuite, pour vous dire à nouveau – et avec plus de force et de conviction que jamais – qu’il y a urgence et nécessité à ce que vous ouvriez de véritables négociations.
Car, il faut être clair : que ce soit sur l’augmentation du pouvoir d’achat, les créations d’emplois statutaires, la titularisation des précaires, l’égalité professionnelle, l’amélioration des carrières, sur le devenir des missions publiques, la façon dont vous cherchez à avancer relève beaucoup plus du passage en force que de la concertation.
Quant au fond, nous persistons à estimer que vos orientations sont tout à fait néfastes pour la Fonction publique, ses missions d’intérêt général, les conditions de vie et de travail des agent.e.s.
Il est donc indispensable que vous preniez en compte ce que vous disent nos organisations syndicales dont la représentativité largement majoritaire et la légitimité ne sauraient davantage être ignorées.
Nous notons que vous nous avez adressé mardi soir une version retouchée du document intitulé « refonder le contrat social avec les agents publics ». Nous mettons cette initiative au seul crédit de la mobilisation unitaire.
Ceci posé, Messieurs les Ministres, les modifications à la marge apportées au dit document ne le rendent pas plus acceptable que dans sa version antérieure.
Il ne faut pas se le cacher : la situation, que vous contribuez principalement à créer, est lourde d’enjeux.
Chacune et chacun est aujourd’hui placé-e devant des responsabilités importantes.
En toute conscience, nos organisations syndicales continueront à assumer pleinement les leurs.

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 15:08

 

Alors qu'aujourd'hui notre société a besoin d'une Fonction publique qui poursuive les évolutions nécessaires pour assurer toutes ses missions, le gouvernement prépare le lancement de 4 “chantiers de refondation du contrat social avec les agents publics » qui, en l’état, diminuerait son rôle.
Lors de la réunion technique de ce jour à la DGAFP, la FSU a redit son désaccord sur ce projet et a mis en avant ses propositions.La Fsu relève dans ce document une définition bien réductrice du dialogue social de la part du gouvernement et loin des ambitions déclinées par les accords de Bercy de 2008 . Ainsi, le gouvernement souhaiterait revenir sur le rôle des instances. Pour la FSU, si le fonctionnement des CHSCT et des CAP peut être amélioré, il faut en souligner l'importance par exemple en termes de prise en compte des conditions de travail des agents ou de garantie contre l'arbitraire de certaines décisions de l’administration.La Fsu s’interroge sur des éléments de langage inappropriés utilisés dans ce document comme la référence aux « IRP » (Institutions Représentatives du Personnel) qui font écho aux discussions de la loi Travail alors que dans la Fonction publique, il s'agit "d'organismes consultatifs"… Le Concours dans la Fonction publique pourrait être remis en cause. Pour la FSU, le recrutement par concours de personnels titulaires reste la réponse pertinente pour assurer le service public.

Le document traduit le plan de "départs volontaires" annoncé par G. Darmanin par "un accompagnement renforcé dans les transitions professionnelles et dans les mobilités".

Pour la FSU, le statut permet déjà toutes les mobilités, y compris vers le privé, pour peu que le gouvernement y mette les moyens nécessaires (financement des congés formation, support de postes, formation adéquate…).

Pourquoi alors vouloir remettre en cause le statut ? Enfin, le gouvernement confirme dans ce document son intention de renforcer l'individualisation des rémunérations et la prise en compte du  «mérite » oubliant la dimension collective des métiers de la Fonction publique et le cadre de missions d'intérêt général. Pour permettre les évolutions de la Fonction publique, une meilleure attractivité, répondre aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire, aux multiples défis que notre société doit surmonter, permettre aux agents d'exercer mieux leurs métiers et leurs missions, la FSU a demandé une nouvelle fois au gouvernement que les discussions portent sur d'autres sujets:  plan de recrutements et de pré recrutements, conditions de titularisation des agents précaires, mesures ambitieuses de formation initiale et continue, leviers pour favoriser une mobilité choisie, reconnaissance du travail et de l'engagement des agents, revalorisation des salaires, impulsion de cadres collectifs de travail...
La FSU demande une modification complète de la démarche.

Elle s’opposera au discours démagogique et dangereux visant au  dynamitage du statut des fonctionnaires.

Elle demande dans l'immédiat au gouvernement de revoir le document présenté aujourd’hui aux organisations syndicales et de poser les bases d’une véritable concertation sur les évolutions nécessaires à conduire.

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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 15:26


De manière plus ou moins cynique, cela s’enseigne à l’ENA comme dans toute école appelée à former les manipulateurs de symboles, autrement dit ceux choisis pour manipuler les foules, le b, a, ba des mass media. Cela consiste à polariser l’attention sur un sujet pour en cacher un autre.

Pomp

Nous en avons eu une parfaite illustration début décembre avec le décès , un jour après l’autre de deux « bons clients » précisément des media, l’académicien et le rocker.
Non pas qu’il s’agisse de personnalités sans aura, au moins dans une part non négligeable de la population, voire capables de susciter un véritable attachement, mais le story telling déployé à l’occasion, en particulier pour le rocker qui fut une « idole des jeunes » dont la plupart aujourd’hui ont rejoint les rangs des retraités, a mis en évidence quelques ficelles un peu grosses dans la démagogie du pouvoir.
Montrer une forme d’empathie avec le chagrin supposé et quelque peu fabriqué par la diffusion en continu sur toutes le chaînes d’information d’éléments de la vie du disparu, c’est une forme d’exercice du pouvoir que tout démagogue ou tout communicant pratique sans états d’’âme: il ne s’agit pas cependant, de le faire lors du décès de toute personnalité, mais de celle dont on pense qu’elle a un impact sur des tranches de population  nombreuses. Et la durée transgénérationnelle est évidemment un élément du choix. Cela joua pour les deux morts dont il est question: un hommage national pour l’un, un hommage populaire pour l’autre avec dans les deux cas la présence du PR…

 

and circumstance

Pendant ce temps, le dangereux démagogue de Washington prenait une décision d’une extrême gravité, en contradiction avec les principes du droit international et un nombre considérable de résolutions de l’ONU, sa décision intervenant alors qu’elle s’ajoute au retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, de l’Unesco et que le même président met tout en oeuvre pour saboter l’OMC et les accords multilatéraux. Pendant ce temps, le gouvernement français néglige le sort d’un citoyen emprisonné dans les geôles israéliennes sans jugement depuis des années. Pendant ce temps l’Allemagne soutient Bayer, Monsanto et le glyphosate et s’asseoit sur les accords de Schwerin signés en 2002. Pendant ce temps une manifestation à Tel Aviv proteste, sans que les media français en parlent, contre la corruption du gouvernement d’un PM que Macron reçoit. Pendant ce temps on vote en Corse pour élire une assemblée au statut exorbitant du droit commun alors qu’un électeur sur deux ne se déplace pas. Le jour même des obsèques dans l’église de la Madeleine, des milliers de manifestants protestaient à Paris sur le sort des prisonniers basques; quel organe de presse en a parlé? Pendant ce temps enfin les premiers morts de froid SDF entrent dans les statistiques de l’hiver.
Et bien sûr d’incultes crétins ou des bavards sans  vergogne ont osé risquer une comparaison avec les funérailles nationales de Victor Hugo…
Aujourd’hui, 12/12 le One Planet Summit, sommet climat à Boulogne-Billancourt est censé doper le financement de la lutte contre le réchauffement climatique  et permet à Macron de jouer face à Trump absent, au leader responsable sans porter le moindre tort au système dont les abus ont provoqué la catastrophe que la même finance dérégulée est invitée à soigner en se verdissant…

 

Rien ne changera de ces méthodes et de ce mépris au 1er janvier 2018, sans un réveil du peuple que des politiciens sans aveu ont endormi, sidéré ou trahi.
Le dégagisme, seul concept neuf de l’année 2017 a sans doute de beaux jours devant lui car il n’a pas toujours frappé où il fallait. 
Pour les citoyens conscients et vertueux, cela  ouvre des perspectives de luttes de longue durée. Sauf accélération de l’Histoire!

 

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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 15:14

Tuer le bac comme premier diplôme universitaire pour établir dans un contexte budgétaire contraint une sélection à l'entrée de l'Université et renforcer le tri social au lieu d'élever le niveau général de qualification de l'ensemble de la population, tel est et a toujours été le moteur des politiques néo-libérales en matière de formation. Rien d'étonnant que des ministres réactionnaires et une majorité de députés godillots, encadrés par des énarques arrogants et fort peu démocrates ou des banquiers pour lesquels les concepts d'égalité des citoyens ou de démocratie sont vides de sens, profitent de la carence invraisemblable  d'une gauche trahie.

Ce n'est pas cette politique qui replacera la France dans le concert des Nations avec son apport spécifique que précisément la majorité actuelle veut liquider, comme le Medef a liquidé l'industrie nationale et le droit social, avec sa complicité active. JpB

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Réforme du baccalauréat et du lycée : bas les masques !


Le Ministère avance masqué depuis le début. Aucun document écrit n'a été  communiqué, aucun projet clairement évoqué lors des premières réunions. Toutes les informations sont issues de la presse, mais aussi des recoupements que font les différents interlocuteurs de la commission Mathiot entre eux et avec le SNES (Inspection, association de spécialistes etc. ) Elles sont donc à prendre avec prudence, les journalistes eux-mêmes se livrant à des conjectures. Ce qui n’apparait pas dans tel ou tel article de presse ne disparait pas nécessairement. Cependant toutes convergent dans les grandes lignes pour dessiner un lycée modulaire, la disparition des séries et de la voie technologique comme voie spécifique, l’augmentation de la part du contrôle continu.

La commission Mathiot auditionne mais le projet est en réalité très avancé, le Ministère ayant fixé janvier pour le premier rapport et le printemps pour les décisions suivies de leur application dès la rentrée 2018 en Seconde. Il s’agit évidemment d’une stratégie visant à entraver la mobilisation en entretenant le flou. Cette situation est proprement inacceptable, le SNES-FSU a donc exigé d'être reçu en audience d'urgence par le Ministère, il est reçu ce jeudi et nous vous tiendrons informés.

Sur le bac :

4 épreuves nationales, auxquelles s'ajoute l'EAF maintenue en Première. Tout le reste en contrôle continu. Les élèves passeraient deux épreuves en février/mars (leurs deux majeures), puis en juin un grand oral type TPE sur ces deux disciplines majeures, et une épreuve de philosophie dont on ne connait pas la nature. 

Pour le choix des majeures et des mineures, il y aurait des couplages obligatoires. Par exemple un élève prenant HG et SES en majeure (couplage possible) aurait obligation de prendre mineure maths mais en 
contrôle continu. Les détails de cette organisation ne sont pas connus, notamment la place des disciplines technologiques.
 
Sur le lycée :

Le scenario est celui du lycée modulaire dans lequel les élèves suivent des enseignements en tronc commun et des enseignements de spécialité qui dessinent des parcours. En Seconde les élèves auraient les trois quart de l'enseignement de tronc commun, puis la spécialisation se ferait progressivement en Première et Terminale. Sur les réseaux sociaux certains inspecteurs dénoncent les projets de réduction drastique de l'horaire élève en Seconde.
La voie technologique n'apparait nulle part en tant que telle, et on peut craindre le pire : un lycée modulaire dans lequel les élèves peuvent prendre des spécialités technologiques ou générales, bref, la disparition de la voie technologique. 

La voie professionnelle n'est pas l'objet de la commission Mathiot, d'une part parce qu'elle a déjà été réformée dans le même sens, notamment avec l'introduction du contrôle continu, d'autres part parce que les projets la concernant sont le transfert aux régions et le développement de l'apprentissage.

Quelles conséquences ? Suppressions de postes, tri social dès la Seconde, dégradation des conditions de travail

On voit bien les opportunités de suppression de postes qui sont derrière ce projet : réduction des heures, regroupement des élèves, réduction de l'offre de formation.

On voit aussi se dessiner un dispositif qui conduira à trier les élèves : accès conditionnel à l'université avec le plan étudiant, bac en partie local avec le contrôle continu, et lycéen  des milieux les plus défavorisés ou éloignés de l'école seul responsable de la définition de son "parcours". Surtout, les universités établissant des pré-recquis, le choix du parcours par l’élève pourrait dès la Seconde conditionner l’accès à telle ou telle université, indépendamment du niveau de l’élève. Une orientation ultra précoce qui ne tient aucun compte du temps de maturation d’un projet pour l’élève et dessine des parcours obligés sans aucun droit à l’erreur.

Et pour les enseignants, un poids toujours plus grand de l'orientation, et ce sans aucun plan de formation, des classes chargées à bloc et des mesures de carte scolaire.

Bref, la mobilisation est la seule réponse à ce projet délétère, et elle passe par un gros travail d’information et de mise en débat des modalités d’action auprès des collègues. 

Nous comptons sur vous pour cela.

Caroline Chevé –Snes Aix-Marseille

 

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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 14:29

Conférence

UNIVERSITÉ DU TEMPS LIBRE AQUITAINE -  PAU

 (Ouverte à tous dans la limite des places disponibles)

Vendredi 1er décembre 2017

 à 17 h 30

Amphithéâtre 3 – UFR Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sports

 

Conférence

UNIVERSITÉ DU TEMPS LIBRE AQUITAINE -  PAU

 (Ouverte à tous dans la limite des places disponibles)

Vendredi 1er décembre 2017

 à 17 h 30

Amphithéâtre 3 – UFR Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sports

 

Panache et tourments d’Edmond Rostand dans la Grande Guerre

par

Michel Forrier, Chercheur en histoire de la littérature

 

Bien qu’il fut pacifiste, comme bons nombres d’écrivains de sa génération le poète et dramaturge Edmond Rostand (1868-1918) adhéra au message d’union nationale lancé par le président de la République, Raymond Poincaré. De constitution fragile, il souffrait depuis plusieurs années de  fréquentes et violentes crises de mélancolie, qui l’éloignaient chaque jour, un peu plus de ses admirateurs. Dès les premiers jours du conflit, la disparition au champ d’honneur de toute une génération qui se nourrissait de son idéal de bravoure, ruina ses rêves et accentua sa détresse. Sans enthousiasme l’auteur de Cyrano de Bergerac, de L’Aiglon, de Chantecler, participa, à sa façon, à la lutte, en écrivant des vers visant à soutenir l’action des soldats qui dans la boue, le froid et les privations défendaient la patrie. Victime de l’épidémie de grippe, dite espagnole, Edmond Rostand s’éteignit à Paris, à l’âge de cinquante ans, vingt-et-un jours après l’armistice dont il aurait avec panache, salué la paix retrouvée.

 

Chercheur en histoire de la littérature rostandienne, c’est avec clarté et précisions que Michel Forrier fait découvrir, à travers ses propos et de nombreux documents photographiques, les souffrances d’un être extrêmement malheureux, bien éloigné de l’image du personnage imaginaire, jouant au prince dans les jardins de la Villa Arnaga, qu’il avait fait bâtir à Cambo-les-bains.

-- 
UTLA - Pau
UFR Lettres
Université de Pau
Téléphone : 05-59-30-45-07
Site web  : http://utla.univ-pau.fr


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par

Michel Forrier, Chercheur en histoire de la littérature

 
Bien qu’il fût pacifiste, comme bons nombres d’écrivains de sa génération le poète et dramaturge Edmond Rostand (1868-1918) adhéra au message d’union nationale lancé par le président de la République, Raymond Poincaré. De constitution fragile, il souffrait depuis plusieurs années de  fréquentes et violentes crises de mélancolie, qui l’éloignaient chaque jour, un peu plus de ses admirateurs. Dès les premiers jours du conflit, la disparition au champ d’honneur de toute une génération qui se nourrissait de son idéal de bravoure, ruina ses rêves et accentua sa détresse. Sans enthousiasme l’auteur de Cyrano de Bergerac, de L’Aiglon, de Chantecler, participa, à sa façon, à la lutte, en écrivant des vers visant à soutenir l’action des soldats qui dans la boue, le froid et les privations défendaient la patrie. Victime de l’épidémie de grippe, dite espagnole, Edmond Rostand s’éteignit à Paris, à l’âge de cinquante ans, vingt-et-un jours après l’armistice dont il aurait avec panache, salué la paix retrouvée.
 
Chercheur en histoire de la littérature rostandienne, c’est avec clarté et précisions que Michel Forrier fait découvrir, à travers ses propos et de nombreux documents photographiques, les souffrances d’un être extrêmement malheureux, bien éloigné de l’image du personnage imaginaire, jouant au prince dans les jardins de la Villa Arnaga, qu’il avait fait bâtir à Cambo-les-bains.
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