Après la commémoration de la loi de 1905, après un débat sur la mention d’un « héritage chrétien » dans le projet de constitution européenne et face au sentiment de la montée du fondamentalisme musulman et du « choc des civilisations », il faut s’interroger sur ce qui aujourd’hui, dans la notion de laïcité, fait sens dans le débat public. C’est-à-dire savoir si la laïcité fait sens pour tous les habitants de ce pays ; et savoir si dans le cas contraire, nous n’avons pas, dans un combat plus global, à nous interroger sur ce qu’est devenue la notion de citoyenneté.
Car la grandeur d’un principe ne suffit pas seule à mobiliser l’électorat et à imprégner la démarche citoyenne. En même temps, c’est l’assimilation des principes universels par la majorité (puisque c’est par elle que se fait l’exercice du gouvernement démocratique) qui les pérennise dans la Cité. Réintroduire au cœur du débat politique un principe aussi général et universel que la laïcité constituerait donc un modèle d’action politique, fondé sur la réhabilitation, la rénovation et la renaissance de la citoyenneté.
Le principe constitutif et identitaire d’une nation républicaine.
Ce n’est pas un moindre paradoxe qu’à propos d’une polémique récente déclenchée par l’initiative aberrante de parlementaires hors des gonds sur le colonialisme, le ministre de l’intérieur a cru pouvoir s’interroger sur le moment où il serait honteux de se dire Français. Alors même que la politique qu’il préconise ou qu’il accompagne est un déni permanent des fondements historiques de notre nation, notamment du fonctionnement et de l’idéal de l’Etat laïque, tout en prenant, avec le contrôle de ses institutions, l’apparence du respect de la République.
Le débat de 2003-2004 provoqué par la loi sur les signes religieux, voulue cette fois par Jacques Chirac, est révélateur. Révélateur d’abord de la nuisance, pour les fondements de la République, de la droite et du Président… de la République, qui ont détourné et instrumentalisé la laïcité. En effet, Jacques Chirac et sa majorité se sont alors servis de la polémique sur le port du voile islamique à l’école pour redorer facilement leur image républicaine. Le fondement de la loi en question était contre le voile et pas contre les signes religieux et l’influence religieuse dans les écoles publiques. D’où le petit jeu sur les termes « ostentatoires » puis « ostensibles » pour définir ces signes. D’où l’absence d’action sur les enjeux plus généraux de la laïcité à l’école. Le message sous-entendu devait flatter l’électorat traditionnel de la droite et de ses extrêmes, entre catholicisme, passéisme et xénophobie, tout en lui donnant une bonne conscience laïque. Il fallait jouer sur la peur de l’islamisme et réprimer les signes extérieurs de la religion musulmane, mais préserver le christianisme.
Cependant, le bien fondé de la démarche législative a rassemblé aussi dans toute la gauche, tout en la divisant. Et le débat n’a pas montré et mobilisé seulement le sentiment islamophobe. C’est l’ouverture du débat et son débordement hors des thèmes fallacieux de la droite qui l’en ont sorti, au moins en partie. Tous les partis, des associations, les enseignants et leurs syndicats et globalement l’opinion, se sont impliqués fortement sur la question du voile, puis des signes religieux en général, à l’école. Ainsi, la manœuvre de la droite a fonctionné en donnant d’elle, à peu de frais, l’illusion de la laïcité et en divisant la gauche et les républicains véritables. Mais elle n’a pas fonctionné entièrement. Et surtout, elle a illustré la permanence de la force mobilisatrice de la laïcité dans l’opinion, qu’elle soit bien ou mal utilisée par ailleurs.
La laïcité constitue un facteur d’identité pour la nation, pour le modèle républicain si décrié aujourd’hui, pour la gauche. Identitaire pour la France républicaine, sa portée est en même temps universelle. C’est ce qu’exprimait Jaurès en ces termes, dans un discours à la chambre des députés, le 21 janvier 1909 : « ... sur quels principes, depuis la Révolution surtout, reposent les sociétés politiques modernes, sur quels principes repose particulièrement la France, dont ce fut le péril, on l’a dit souvent, mais dont c’est la grandeur d’avoir par son esprit logique et intrépide poussé jusqu’aux conséquences extrêmes l’idée même de la Révolution? L’idée, le principe de vie qui est dans les sociétés modernes, qui se manifeste dans toutes leurs institutions, c’est l’acte de foi dans l’efficacité morale et sociale de la raison, dans la valeur de la personne humaine raisonnable et éducable ; c’est ce principe qui se confond avec la laïcité elle-même, c’est ce principe qui se manifeste, qui se traduit dans toutes les institutions du monde moderne. C’est le principe qui commande la souveraineté politique elle-même ».[1]
Ainsi la laïcité œuvre pour que les individus se pensent et pensent la Cité indépendamment des croyances obligatoires qui s’imposeraient à tous, comme des appartenances ou des identités qu’ils ne choisissent pas (la communauté, la famille, l’origine, « l’ethnie »…). Cela passe par une démarche commune, qui ne renvoie pas les citoyens à des identités réduites et forcément dissemblables, et qui est l’exercice de la Raison autonome : exercice de la Raison au sein de la sphère publique, dans laquelle les dogmes et les cléricalismes sont exclus.
La laïcité est une fin en soi, qui doit conduire l’action politique. Il reste d’une part, à ce que, pour son succès, cette action s’étende à l’ensemble du corps social, pensant et agissant pour son émancipation par la laïcité. Il reste d’autre part, comme pour tout principe politique, à mettre ici la laïcité en prise directe avec des enjeux du présent. C’est d’autant plus nécessaire que le principe de laïcité reste menacé dans notre pays, et pas seulement perverti comme lors des débats sur le voile. Ce qui explique sans doute l’incroyable discrétion des pouvoirs publics, en 2005, pour commémorer la loi, fondatrice, de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Or, la laïcité reste le cœur de la réponse républicaine à l’enjeu majeur qu’est l’assimilation des populations d’origine immigrée, face au choix du communautarisme.
Des menaces et des enjeux pour la laïcité : depuis les attaques contre les institutions…
Nous sommes confrontés à des offensives anti-laïques à tous les niveaux et dans tous les domaines. Pour l’essentiel, la laïcité s’est imposée en France contre les autorités de l’Eglise catholique. Ce qui ne veut pas dire qu’au niveau européen, la papauté, avec la complicité d’une partie des droites, ait renoncé à vouloir investir les institutions et le champ politique. Ainsi le projet de constitution européenne, dans son préambule et dans son article 51, prévoit un dialogue régulier de l’UE avec les Eglises et donc institutionnalise leur rôle dans la définition du fonctionnement économique, social et culturel de l’Union. Et tous ceux qui ont défendu ce traité constitutionnel et d’abord ceux qui l’ont signé pour
Beaucoup d’offensives s’exercent dans le domaine de l’école, terrain fondamental des conquêtes et des acquis laïques : dérapage dans la formation des formateurs dans le cadre de l’enseignement du fait religieux qui se traduit par une intervention des Eglises dans les contenus d’enseignement ; rétablissement de services religieux catholiques dans certains établissements du second degré ; tentatives de développement du poids et de la place de l’enseignement privé sous contrat ; velléités de remise en cause à nouveau de la loi Falloux ; maintien et renforcement du dualisme scolaire par un financement qui va au-delà de l’esprit et de la lettre de cette même loi.
A ces attaques qui relèvent classiquement du cléricalisme, s’ajoutent celles qui viennent du néolibéralisme, avec les tentatives de transformation de l’Ecole en marchandise. Le développement de certaines missions de l’Ecole est soumis au bon vouloir d’investisseurs privés pour pallier les insuffisances des financements publics. A travers l’introduction directe d’équipements ou d’outils prétendument pédagogiques (comme les masters de l’économie du CIC), des organisations patronales interviennent dans des contenus d’enseignement en particulier, ou dans les contenus de formation lors des stages en entreprise.
Enfin, à ces offensives contre la laïcité, s’ajoutent le maintien de situations intolérables à son égard : le statut particulier de l’Alsace-Moselle ; la loi sur le port de signes religieux à l’école qui exonère les établissements privés sous contrat de l’obligation de la faire appliquer, alors que leur financement public n’est justifiable que par leur mission de service public ; l’ambiguïté du gouvernement dans les négociations sur l’AGCS[2] quant à la revendication commune d’exclusion de l’Education du champ d’application de cet accord .
Remédier simplement à ces situations serait le mérite de la gauche. Encore faudrait-il qu’elle souscrive toujours entièrement à l’idéal laïque et ensuite qu’elle le considère comme un enjeu de la lutte politique et électorale. Alors que la droite sait tirer partie de l’affaiblissement de la vigilance laïque de la gauche.
… jusqu’au communautarisme, ennemi de la laïcité et de la République sociale.
La laïcité devrait constituer le moteur intellectuel et culturel de la lutte conte le communautarisme. Avant d’être une pratique, plus ou moins avancée, de populations immigrées ou d’origine immigrée, en mal d’intégration et de protection sociales, le communautarisme est d’abord un projet politique. Jamais revendiqué, il correspond à des pratiques politiques : pratiques locales, liées au clientélisme dans les collectivités territoriales. Mais il correspond maintenant, en outre, à une politique gouvernementale menée par Nicolas Sarkozy et donc à un potentiel programme présidentiel.
Sarkozy et la majorité de droite l’ont prouvé par l’organisation du Conseil français du culte musulman. La création du CFCM a fait de l’islam une religion reconnue par l’Etat, organisée avec son aide et introduite dans le champ politique, à l’encontre du principe élémentaire de « non reconnaissance » des cultes (inscrit dans la loi de 1905), qui ne consiste pas à ne pas reconnaître leur liberté mais à refuser de leur donner un statut officiel. Confié à des notabilités musulmanes, l’idée est que le CFCM permettra le contrôle et la représentation de la communauté des musulmans de France et plus largement en fait, des populations et des générations de Français issus de l’immigration. Car il y a un enchaînement idéologique qui structure la politique de Sarkozy et de la droite néoconservatrice : le désordre et l’insécurité viennent d’abord des jeunes issus de l’immigration maghrébine et africaine ; l’identité de ces jeunes est restée fondamentalement religieuse et leur difficulté d’intégration est avant tout d’origine ethno-culturelle ; une institution et une morale religieuses sûres permettront le contrôle moral et social des ces populations. Pour cette droite, libérale sur le plan économique et social, la communauté, sur des bases religieuses, doit se substituer à l’Etat pour garantir l’ordre et offrir un cadre d’équilibre de la société.
Cette vision de la société est une illusion. Elle repose sur l’idée d’une culture « naturalisée », qui s’imposerait aux individus du fait de leurs origines et qui structurerait alors les identités collectives. Or, les jeunes issus de l’immigration ne peuvent être assimilés à des musulmans. D’une part, quand ils le sont, d’autant plus qu’ils sont jeunes, ils pratiquent assez peu leur religion (comme l’ensemble de la population française). D’autre part, les difficultés à leur intégration ne sont pas culturelles. Leurs attentes, comme l’a montré la récente crise des « banlieues », sont avant tout sociales et politiques. Elles touchent à l’amélioration de leurs conditions de vie, à la reconnaissance réelle de leur citoyenneté et à la fin des discriminations : discriminations au logement, au travail et dans la vie quotidienne.
Les « jeunes des banlieues » (comme on le dit fort mal) et les populations immigrées ou issues de l’immigration, veulent juste vivre mieux et profiter des droits que proclame la République. Comme tout le monde. Ce qui nous rappelle la double exigence que doit porter le républicanisme : le refus du communautarisme doit s’appuyer sur la laïcité et l’articuler avec le volontarisme d’une politique sociale et de relance économique. Ce sont la République et l’égalité effective des droits et non les communautés qui doivent offrir protection et bien-être. Car plus le programme libéral continuera de s’appliquer, faisant reculer l’idée d’égalité et avec elle l’Etat social et interventionniste, plus les replis communautaires seront tentants pour ceux qui en sont les premières victimes.
Contre le libéral-communautarisme et contre les cléricalismes, il faut aller jusqu’au bout de la logique émancipatrice laïque. Car, d’une part, la réorganisation de la société à travers les communautés, les identités ethno-culturelles et les religions s’opposent à la délimitation républicaine de la sphère publique. Cette sphère doit rester strictement distincte des références aux origines et aux identités privées. D’autre part, mis ensemble, le dogme libéral du marché, le communautarisme et le cléricalisme contribuent à créer une conscience collective qui dissimule les rapports sociaux réels d’exploitation ou de domination. Ils retirent aux citoyens la possibilité de changer le monde dans lequel ils vivent. Ils les empêchent de se rassembler autour d’un projet émancipateur. C’est en ce sens que la laïcité est libératrice et en même temps mobilisatrice, qu’elle est à la fois la fin et le moyen de changer ces rapports sociaux. C’est ce qu’avait compris Jacques Chirac à propos du débat sur le voile, mais en détournant la laïcité de ses fondements et de ses fins authentiques. C’est ce qu’a compris Nicolas Sarkozy, qui cherche à la détruire puisqu’elle s’oppose à son projet de société, mais sans le dire, puisqu’il sait à quel point cela heurterait la majorité de l’électorat.
La laïcité est une arme politique contre le néoconservatisme, le communautarisme et le libéralisme, qui est déjà inscrite dans nos institutions, nos références communes et dans l’esprit de la majorité de nos concitoyens. La gauche aurait tort de ne pas s’en servir.
Du principe à la mobilisation de la société et de l’opinion : de l’école laïque…
Visant à l’émancipation concrète et à l’accomplissement de l’homme et du citoyen, la laïcité est en ce sens humanisme. Et c’est pourquoi, par exemple, elle est aussi identitaire pour tous ceux qui veulent faire œuvre éducative. On ne parle plus en France depuis quelques décennies d’instruction publique mais d’éducation nationale. Il ne s’agit pas seulement dans les missions de l’Ecole de transmettre des connaissances, des savoirs construits par la raison humaine dans une démarche scientifique, mais véritablement d’éduquer : l’institution scolaire est une des principales instances de socialisation et c’est cela qui explique en grande partie l’importance des enjeux autour des politiques scolaires et l’âpreté des combats autour de la question de la laïcité. Former l’homme, le travailleur, le citoyen est en effet un enjeu politique majeur. C’est ce qu’ont montré des débats et des mobilisations historiques pour l’école publique, à travers des luttes apparaissant nettement comme politiques et sociales à la fois, puisque portées, en grande partie, par le syndicalisme.
Le syndicalisme enseignant depuis ses origines a pris une part déterminante dans la définition de la laïcité, dans sa défense, dans les combats - y compris les plus récents - qui ont mobilisé véritablement les masses de notre peuple : la plus importante pétition jamais signée en France fut celle de 1961 : 10 800 000 signatures contre le dualisme scolaire et la reconnaissance à l’enseignement privé d’une mission de service public ! Les plus importantes manifestations du 20ème siècle furent celles de 1983-84 et de 1993-94, chaque fois sur la question de la laïcité, du service public d’éducation, de l’engagement de la nation pour l’éducation. Celles de 2003, combattant notamment la décentralisation libérale, avaient aussi un contenu, implicite au moins, laïque : défendre un service public national de l’éducation, indépendant des dérives clientélistes ou « privatisantes » des pouvoirs locaux. Ces batailles n’ont pas toutes été gagnées, pas toutes perdues non plus, mais chaque fois elles ont renvoyé l’opinion publique à s’interroger sur nos institutions et notre histoire, non pas dans un lamento mais dans le credo que l'histoire n'est pas finie. Et cela malgré, disons le, un refus généralisé des grands médias à contribuer positivement au débat de fond.
Redisons le avec force et sans crainte de ne pas être dans la vulgate consensualiste et relativiste, la laïcité et le service public d’éducation - qui dans notre pays (et malgré, à ce propos, de singuliers oublis de nos ministres dans les négociations européennes) a valeur constitutionnelle - sont des institutions et des piliers de la République. S’en prendre à eux c’est saper une identité historiquement fondée et donc d’une certaine manière remettre en cause le principe même de la souveraineté nationale qui procède du peuple citoyen.
Consubstantielle à
… aux origines de la République : un peuple républicain.
Et l’on peut en venir à la question de la République en général, en remontant à son événement fondateur, la Révolution française, et aux acteurs qui l’ont, « physiquement », créé, les sans-culottes et les foules révolutionnaires. Comme l’a magistralement montré l’historien George Rudé (La foule révolutionnaire, 1976), c’est leur intégration à la lutte politique qui a abouti à l’établissement de la République, dépassant de très loin le programme initial des révolutionnaires modérés, de la bourgeoisie ou de la noblesse éclairées, partisans d’une monarchie constitutionnelle et parlementaire, libérale sur le plan social et économique. C’est par une double revendication que la République l’a emporté pendant la Révolution : la revendication de la liberté et de la souveraineté populaire et celle du droit à l’existence, aboutissant à l’exigence de mesures sociales.
Les sans-culottes ont alors choisi consciemment d’appuyer les Jacobins, la frange républicaine, la plus à gauche, des élites politiques (nobles ou bourgeoises). Mais leur appui n’a pas été passif : les foules ont récupéré les mots d’ordre de leur direction politique jacobine, mais en y intégrant leurs revendications de classe, touchant essentiellement à l’époque à l’approvisionnement en pain et au-delà, au contrôle des prix. Les foules populaires construisaient, en s’alliant avec des éléments sélectionnés de leur représentation bourgeoise et en les poussant à améliorer leurs conditions de vie, le propre ressort de leur implication politique. C’est-à-dire qu’en les simplifiant et en les corrigeant, elles avaient repris les références des élites éclairées : philosophie des Lumières, liberté, égalité en droits, représentation et souveraineté populaires. Car elles avaient senti leur valeur et avaient compris que leur conquête améliorerait réellement leur vie. Ce faisant, elles ne les avaient pas reprises telles quelles : en les confrontant avec leur condition sociale, c’est-à-dire leur vécu de la réalité (la cherté des produits et la faim dans leur cas), elles les avaient radicalisées. En se les appropriant, elles les ont donc menées, idéologiquement, jusqu’au bout de leur potentiel progressiste. Et elles les ont portées concrètement, dans le débat et les luttes politiques.
Ainsi la conscience, purement politique, de la grandeur d’un principe permet son assimilation par un processus individuel. Puis la conscience, à la fois politique et sociale, de son apport au bien-être et à l’intérêt général, conduit à son utilisation politique concrète dans un mouvement collectif. C’est la dynamique assimilation-utilisation qui constitue l’appropriation collective d’une idée. C’est seulement là qu’une implication et une action massives, qui promeuvent un principe universel, sont possibles : les individus inscrivent l’universel dans leur pratique citoyenne immédiate, le temps éternel des principes dans le temps de leur actualité. Le succès de cette dynamique dépend également de la capacité des forces organisées, partis et syndicats, à lui donner une direction et un débouché.
[1] Discours reproduit par exemple dans un ouvrage récent : Jean Jaurès, Pour la laïque et autres textes, Editions le Bord de l’eau, 2006, p 67.
[2] Accord général sur le commerce des services. Négocié au sein de l’OMC (organisation mondiale du commerce), il a pour objet la libéralisation des services (entre autres l'eau, l'éducation, la santé, le tourisme, l'énergie, le transport…) à l’échelle mondiale.
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