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Brèves

 

 

 

13 janvier: Cabu


Jean Cabut aurait eu aujourd'hui 13 janvier, 77 ans... L'âge limite pour lire Tintin. Son assassinat a donné lieu, c'était prévisible, à un festival d'impostures, dont la présence à la manifestation "républicaine" du 11 janvier à Paris, d'authentiques fascistes obscurantistes dans les délégations des chefs d'Etat de et de gouvernements. Gageons qu'il en eût ri.


07 janvier: Charlie Hebdo


Des fanatiques islamistes sociopathes, pardon pour le pléonasme, massacrent la rédaction de Charlie Hebdo. Il n'est pas évident que les conditions de sécurité autour de C.H. aient été à la hauteur des menaces connues qui pesaient contre cet hebdomadaire, ni que les forces de sécurité en France disposent des effectifs, des équipements et des moyens à hauteur suffisante. Pour l'heure la classe "politique", surfant sur une émotion  populaire réelle, joue, avec des couacs, l'Union nationale. Sans une réorientation des priorités et des choix budgétaires (cf. le communiqué de la FSU 13), il est douteux que cela soit, à soi seul, la bonne réponse.


20 décembre: Goldman Sachs

 

La banque américaine dont le management devrait être en prison si une quelconque justice existait, a fait une année formidable en intervenant à elle seule dans  35 % des fusions acquisitions; rappelons que cette opération juridico-financière ne crée aucun emploi, a même plutôt tendance à en supprimer et n'enrichit qu'une poignée d'actionnaires et un management intéressé. C'est cela la finance. Lisez Le capital fictif de Cédric Durand  aux éditions Les prairies ordinaires.

6 novembre: Abdelwahab Meddeb.

Intellectuel tunisien, porteur des Lumières et démocrate: "Son œuvre s'inscrira dans la longue lignée de ceux qui ont voulu placer la Tunisie dans le sillage des Lumières modernes, sans renier le lien qui la rattache à la civilisation de l'islam. Son dernier acte d'écriture aura été le geste d'un retour sur soi : Le Portrait du poète en soufi (Belin, 192 pages, 19  euros) paru quelques jours avant sa mort. Tous ceux qui l'ont connu garderont le souvenir d'une belle présence généreuse dans l'amitié et exigeante pour la pensée."

Fethi Benslama

 

Psychanalyste, professeur

à l'université Paris-diderot

22 octobre: Christophe de Margerie meurt, accident d'avion...

 Socialisme: Dénomination de diverses doctrines économiques, sociales et politiques condamnant la propriété privée des moyens de production et d'échange (Petit Larousse). 

Au moment où, alors que la nationalisation des autoroutes pourrait être envisagée d'après l'étude d'un cabinet aussi sérieux que n'importe quelle agence de notation, malgré le coût des indemnisations, pour assurer des ressources régulières à l'Etat, le gouvernement préfèrerait tuer une autre poule aux oeufs d'or en privatisant la FDJ!
Sabotage délibéré de l'intérêt général ou incompétence absolue?
Bref comme le propose Valls il faut enlever le mot socialiste d'une telle politique et d'un tel parti... Il y aura bien quelqu'un pour garder la vieille maison et un référentiel "passéiste" comme dit l'homme, qui voulait déjà débaptiser le PS avait d'être seulement ministre, mais encore cohérent!

En fait il n'y a pas plus passéiste que le droit de propriété et la direction d'une entreprise, comme les larmes de crocodile lors de l'accident de C.de M. , seul dans le Falcon avec 3 membres d'équipage, ont tenté de le faire oublier au populo !!

 14 octobre: des millionnaires toujours plus nombreux


Mi 2014 il y aurait donc, d'après le Crédit Suisse, 35 millions de millionnaires en dollars sur la planète soit 1 terrien sur 200 avec un patrimoine moyen par adulte de 56 000 $. Les moyennes ont ceci d'excellent: elles gomment les écarts et alors que ceux ci se creusent, les "classes moyennes" inférieures peuvent croire à leur survie!


08 septembre: Martine Aubry, le retour?


"On n'a pas besoin d'aider les banques (…) qui ne sont pas dans la concurrence internationale - ni - les entreprises qui préfèrent verser l'argent que leur a donné l'Etat pour donner des dividendes plus importants (…) au lieu d'investir dans l'avenir, l'emploi et la formation ".

 

02 septembre: la rentrée et les vérités premières!

Le retard scolaire à l’entrée en 6e : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés ( Insee)

 

25 août: Démission du gouvernement


Après les discours de la St Barthélémy de Frangy, Valls présente la démission de son gouvernement à la St Louis Roi ! Y voir une quelconque dimension symbolique reviendrait à confondre un ambitieux sans doctrine avérée à un homme d'Etat,  ou  un réformateur avec un liquidateur. Grâce au ciel, il a plu sur l'île de Sein.

 

31 juillet: Louis de Funès aurait 100 ans

 

Naître le jour de l'assassinat de Jaurès n'a pas marqué sa carrière et c'est tant mieux.

Il est vrai que le 31 juillet, c'est aussi la fête d'Ignace de Loyola. Les jésuites ont la réputation d'être cultivés, nos politiciens beaucoup moins mais ils ont généralement à coeur d'utiliser les méthodes souterraines que la voix populaire a souvent attribuées à la Compagnie.


 17 juillet: Debray et l'Occident

 

"(...) La France républicaine ayant renoncé à son système de valeurs et à son autonomie diplomatique, elle a réintégré les commandements de l'OTAN, décision anecdotique mais symbolique du président gallo-ricain Sarkozy, entérinée par son sosie Hollande. Et nous voilà de retour dans " la famille occidentale ". La double mort historique de Jaurès et de De Gaulle a donné à cette abdication le sens d'un retour à la normale".  Régis Debray, Le Monde daté du 18 juillet 2014.

 

 

25 juin: Anniversaires


Michaël Jackson, il y a 5 ans. Michel Foucault 30 ans après. En voilà deux qui auraient certainement eu des choses à se dire.

 

23 juin: Avignon...

 

 

24 mai: Demain l'Europe sociale...


Demain, vote pour le renouvellement du Parlement de l'UE. Un certain nombre de crétins ou de faux-culs (cumul possible...) s'étonnent du peu d'enthousiasme des électeurs.

Il est écrit dans le traité de Lisbonne que " l'Union reconnaît et promeut le rôle des partenaires sociaux à son niveau, en prenant en compte la diversité des systèmes nationaux. Elle facilite le dialogue entre eux dans le respect de leur autonomie ". Y a plus qu'à...

Ce n'est pas le vote (moins de 50 députés (39 ?)  en séance sur la proposition de loi du FdG, obligé de voter contre son propre texte vidé en partie de substance par des amendements de la majorité...) ni la négociation TAFTA qui peuvent redonner confiance aux électeurs.


8 mai: Chatons


Condamnés à de la prison ferme (pour avoir maltraité) ou avec sursis (le chaton est mort), la justice française fonctionne toujours aussi bizarement: délocaliser une entreprise au nom du droit de propriété et du profit n'est pas punissable par la loi, même quand ce droit de propriété s'exerce nonobstant l'intérêt général, les aides reçues, les dégrèvements fiscaux etc... avec des dommages collatérauxet des conséquences sociales indéniables.

La sanctuarisation du droit au travail et du droit du travail ne préoccupe ni les parlementaires, ni les chats fourrés...Quant au Conseil Constitutionnel...

 

16 avril


Une semaine après, la mort de Jacques Servier à 92 ans le jeudi 10 avril, est annoncée. Comme prévu le procès du Mediator se fera sans lui! La vitesse de la justice est assez variable en France.


22 mars ou l'espoir!


C'est toujours un anniversaire... On ne sait plus de quoi. A en croire le Nouvel Obs., vendu par son fondateur, les satellites espions US ou Chinois (mais oui, déjà!) pourraient repérer l'épave engloutie du Boeing 777, mais ce serait avouer un peu plus du manque de respect qu'ils professent à l'égard du reste de la planète. Alors on dépense du pétrole pour les bateaux et les avions de reconnaissance. En plus, ils se moquent du réchauffement climatique et du gaspillage d'énergie!

Cela n'empêche pas les media de parler d'espoir à l'idée de découvrir enfin où etc... Quel espoir? 


16 janvier


La vie privée de Hollande:

Ce qu'on doit retenir de la conférence de presse du 14 janvier, ce n'est pas que FH est social-démocrate ( qu'est-ce qu'un social-démocrate sans doctrine explicite ou qui serait celle de l'idéologie dominante ? ) car on sait, au plus tard depuis l'utilisation de l'expression "le socialisme de l'offre", que le mot socialiste avec lui n'a aucun sens. Ce qui a sauté aux yeux de tous ceux qui ne sont pas des courtisans, c'est un exemple parfait de goujaterie égoïste dépourvue de toute grandeur d'âme.


2 janvier 2014


Présent dans le voyage en Arabie avec le PR, Antoine Frérot, pdg de Véolia ( dont par ailleurs les syndicats, CFDT comprise, réclament la démission vu la stratégie de démantèlement qu'ils lui reprochent), expliquant l'absence de signature de méga-contrats : "l'économie, ça ne fonctionne pas à la nano-seconde, c'est un processus continu..." Sans doute, mais l'ennui, c'est que la "finance", elle, fonctionne ainsi, comme le prouve précisément la stratégie qu'il conduit!

 

9 décembre

 

Anniversaire de la loi de 1905 séparant les églises et l'Etat, après une mobilsation de la droite pas très différente dans sa forme  de celles que nous avons connues lors du vote de la loi sur l'ivg, le pacs ou le mariage pour tous. La droite n'a jamais vraiment admis le principe de laïcité et continue de confondre sacrement et contrat, science et foi... LA droite? Une bonne partie est sans religion mais continue d'y voir un opium du peuple, très utile pour  distraire de son affairisme ou de sa corruption.

Le 9 décembre 1777 le bon roi Louis XVI rétablissait les monts de piété, supprimés pendant le gouvernement de Mazarin pour complaire aux usuriers; cela, du moins, nous avait valu "l'Avare"!


22 novembre 1963


Aldous Huxley meurt à Los Angeles. La suite a prouvé que c'était malgré tout un optimiste. Nul n'a trouvé de lien entre sa mort et celle de JFK que son assassinat a fait rentrer dans la mythologie politique.


Valls et Léonarda 19.10


Il paraît que le ministre aurait menacé de démissionner si la jeune collégienne revenait en France. Un homme d'Etat l'eût pris au mot.

L'expulsion est une manie qui se soigne; rappelons que ce gouvernement s'est déshonoré d'entrée en livrant Aurore Martin à l'Espagne ( dont elle est ressortie) alors que ce dont elle est accusée dans ce pays étranger n'est pas incriminable dans le pays dont elle est citoyenne. Inconscience et incohérence des Français abusés de toutes parts... 

 

Edith Piaf et Jean Cocteau 10.10


Morts à quelques heures . Du talent, une vie remplie... Un demi-siècle passé...


32 ème anniversaire 09.10


Extrait d'un article de Nicolas Truong dans Le Monde d'aujourd'hui ouvrant les pages consacrées par ce quotidien à l'abolition : "Il n'empêche, au moment où le national-populisme se déclare favorable à son rétablissement, la parution de cette déposition faite à elle-même de Monique Mabelly est édifiante. Alors que la 11e Journée mondiale contre la peine de mort a lieu le 10 octobre, ce texte est un rappel utile. Car " qu'est-ce donc que l'exécution capitale, sinon le plus prémédité des meurtres auquel aucun forfait criminel, si calculé soit-il, ne peut être comparé ? ", écrivait Albert Camus."

 

Merkel 23. 09


Ok, ce n'est même pas son nom, ce qui prouve que les électeurs allemands ne sont pas si réacs dans toutes les cases du jeu social. La presse française est, comme d'habitude, d'une stupidité confondante en parlant de "triomphe"!

La Bundeskanzlerin n'a pas la majorité avec les seules CDU/CSU. autrement dit si elle a fait un triomphe, que dire de Hollande qui en 2012 n'avait pas mathématiquement besoin d'alliés pour gouverner. Il est vrai qu'à voir comment votent certains élus du PS, on peut tout de même s'interroger sur la solidité du parti!


Retraites 10.09 


Le Monde qui n'aime les syndicats que lorsqu'ils sont "réformistes", mais comme de fait ils le sont tous, cela signifie pour cet organe de presse, prêts  "à négocier le poids des chaînes"et à suivre l'idéologie dominante, écrit dans la Check-list de son site LeMonde.fr (11.09): "Retraites: mobilisation plutôt réussie". On saluera cette quasi objectivité... et cette lueur d'optimisme sur les capacités du mouvement social à peser dans un débat que certains, au nom de TINA (There is ...), voudraient unilatéral.

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Retraites  30.08

Dans l’Etrange défaite, à laquelle je faisais à l’instant allusion ( C'est L.Mauduit dans Mediapart qui parle), Marc Bloch a ces mots terribles : « Il est bon, il est sain que, dans un pays libre, les philosophies sociales contraires s’affrontent. Il est, dans l’état présent de nos sociétés, inévitable que les diverses classes aient des intérêts opposés et prennent conscience de leurs antagonismes. Le malheur de la patrie commence quand la légitimité de ces heurts n’est pas comprise ».

C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Multiculturalisme 18.08

« Or le multiculturalisme est une fausse réponse au problème, d'une part parce qu'il est une sorte de racisme désavoué, qui respecte l'identité de l'autre mais l'enferme dans son particularisme. C'est une sorte de néocolonialisme qui, à l'inverse du colonialisme classique, "respecte" les communautés, mais du point de vue de sa posture d'universalité. D'autre part, la tolérance multiculturelle est un leurre qui dépolitise le débat public, renvoyant les questions sociales aux questions raciales, les questions économiques aux considérations ethniques. »
Slavo Zizek, Des idées-force pour éviter les impasses de la globalisation, Le Monde, 02/09/11.

Bichat 04.08


Un hôpital sans clim depuis plusieurs jours. La pièce manquante doit venir d'Allemagne. Il paraît que la France a une politique industrielle, que serait-ce sinon! Pendant ce temps les prédateurs du Medef donnent des conseils sous forme d'injonction au gouvernement sur les retraites; que ces misérables fassent d'abord leur travail d'industriels producteurs et qu'ils se taisent ou qu'on les fasse taire; un bon contrôle fiscal devrait suffire.


Islamofascisme 20.06


Le mot est tabou car il est utilisé par la droite identitaire, mais comment mieux traduire la politique répressive d'Erdogan? La Turquie est le pays membre du Conseil de l'Europe où les journalistes emprisonnés sont les plus nombreux, le seul où l'on arrête sans aucune base légale des avocats... La lutte anti- terroriste utilisée contre les libertés fondamentales, dont la laïcité.

 Quels sont les crétins qui dans l'UE veulent encore négocier l'entrée d'un tel régime, car c'est un régime qu'on accepte et qu'on laisse durer et non un peuple libre et souverain.


Ponts 10.05


Les serviteurs habituels du veau d'or évaluent à 2 mds d'€ le manque à gagner pour l'économie lié aux ponts de mai. Cela fait tout de même 40 fois moins que la fraude fiscale!


Renault pleure ? 25.04


 Renault  a perdu des ventes en Europe mais l'action Renault est en hausse de 2,12% à 50,54 euros (soit une capitalisation boursière de 15 milliards d'€ environ). L'action  a gagné plus de 20% depuis le début de l'année, après une montée de plus de 50% en 2012. Cela justifierait-il le chantage à l'emploi que le patron surpayé de la firme exerce à l'égard des salariés du groupe?


 

Le CE privatise la grève...13.04


 Le Conseil d'Etat  a décidé vendredi 12 avril d'autoriser EDF à limiter l'exercice du droit de grève dans ses centrales nucléaires. EDF l'avait fait en 2009 pour éviter l'interruption de l'approvisionnement du pays en électricité, au nom de sa mission de service public. Cette coquecigrue juridique, même si les conseillers ne sont que par abus assimilés à des magistrats, méconnaît le principe de base qui est l'exercice du droit de grève dans le cadre des lois qui le réglementent. On laisse donc l'employeur se substituer à l'autorité instituée. A quoi sert le CE si on privatise ainsi les fonctions de l'Etat?

 

 

Hugo Chavez 05.03


Le président vénézuelien est mort. Les classes populaires ont bénéficié de meilleurs accès à l'instruction et à la santé. Il est certain que les media français vont dire plus de mal que de bien de lui...

 

Stéphane Hessel 27.02


Né en 1917, mort dans la nuit du 26 au 27 février, cet homme à la vie bien remplie meurt couvert d'éloges, même par ceux qui le trouvaient "dérangeant". "Pus loin, plus vite" avait-il dit à François Hollande dans une motion signée avec Pierre Larrouturou pour le dernier congrès du PS. Plus loin, plus vite, mais pas pour complaire aux canailles de Wall street, de la City, du CAC 40, de la Commission de Bruxelles et du Medef réunis , collection de nains avides et arrogants. S'indigner et résister...


D'un 11 février à l'autre 11.02


Bernadette et l'Immaculée conception, la signature des accords du Latran, l'annonce de sa renonciation par Benoît XVI... des 11.02. Normal , c'est la fête de N.-D. de Lourdes... et cette année, la veille de Mardi-gras.


Question 02.02.2013


« Je suis frappé de voir que les intellectuels de gauche d’aujourd’hui cherchent à priver le peuple opprimé non seulement des joies de la connaissance mais aussi des outils de son émancipation en lui annonçant que « le projet des Lumières » est mort et que nous devons abandonner nos illusions de la science et de la rationalité – un message bien trop fait pour réjouir le cœur des puissants, trop heureux de monopoliser ces instruments pour leur seul usage. » 
Noam Chomsky, Science et rationalité.

http://loeildebrutus.over-blog.com/

 

Franco-russe  06.01.2013


C'est bon pour Depardieu...Qui se souvient des entremets du même nom?

 

Oscar Niemeyer 06.12


L'architecte brésilien qui aura le plus marqué son pays est mort  à 104 ans. Par delà son oeuvre et sans doute ceci n'est-il pas étranger à cela, on retiendra ses engagements pour la démocratie. La France a la chance d'avoir accueilli son travail.

 

Euromillions 15.11


Une grosse cagnotte de loto et une vie change. Mais la presse affiche sans commentaire que cette somme représente 19 années de salaire pour Zlatan ,"génie" du foot-ball... et 126 siècles de SMIC!

Et il y a des gens beaucoup plus riches encore que ce nouveau millionnaire chanceux ou ce footeux qui rapporte sans doute beaucoup à quelques parasites sociaux, rouages du système...


Valls et Aurore Martin 05.11


Manuel Valls prétend ne pas avoir à "s'excuser" au sujet de la livraison d'une citoyenne française à un état étranger pour un délit inexistant en France. Cet... n'a pas tort: la trahison des gouvernants français à l'égard de leurs électeurs est plus ancienne que sa nomination  dans un gouvernement dit de gauche; la France n'était nullement tenue d'accepter de livrer ses ressortissants...

 

Islamisme 21.09 (Le Monde)


Là encore, quand on lui fait observer que l'animosité envers l'islam cache parfois mal un racisme pur et simple, Rushdie se cabre : " Je n'ai aucune tolérance à l'égard de la xénophobie et du racisme, que j'ai toujours combattus. Ceux qui s'attaquent aux minorités, aux musulmans ou aux homosexuels, par exemple, doivent être condamnés par la loi. L'islamophobie, c'est autre chose, c'est un mot qui a été inventé récemment pour protéger une communauté, comme si l'islam était une race. Mais l'islam n'est pas une race, c'est une religion, un choix. Et dans une société ouverte, nous devons pouvoir converser librement au sujet des idées. "

 

Neil Armstrong 25.08


Le premier homme sur la lune (20 juillet 1969) est mort. Il est des moyens moins honorables d'atteindre à la notoriété.

Depuis lors les canailles qui dirigent les banques et s'en sont mis plein les poches, ont siphonné le pognon disponible pour ce genre d'aventure et imposé à des politiciens plus ou moins nanifiés des politiques contre leurs peuples!

 

SMIC 09.07

 

Le 1er juillet, le montant du Smic horaire a été revalorisé à 9,40 € (9,22 depuis le 1er janvier), soit un montant mensuel brut de 1 425,70 € sur la base de 151,67 heures, ou de 1 425,67€ sur la base de 35 heures × 52 / 12.

Cette augmentation de la valeur du Smic a pour conséquence d’ « immerger » certains coefficients conventionnels sous le salaire minimum légal.

Arcelor-Mittal 28.06


Magnifique photo de la  tour Arcelor Mittal Orbit construite pour les J.O de Londres... Le patron du groupe métallurgiste a financé 19,6 des 22,7 millions de £ du coût de ce monument de 1400 t et de 115 m de hauteur. Le genre d'info qui doit réjouir les ouvriers de Gandrange... Panem et circenses. Vous avez dit XXI ème siècle?

 


Programme commun 27.06


40 ans aujourd'hui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu. Le peuple? Les 93 % de salariés? Les partisans d'un Europe démocratique? Les concepts de liberté, d'égalité et de fraternité? La dignité du citoyen? Bref les "valeurs" dont parlent les politiciens pour éviter de qualifier leur politique? Tous ceux là ont  perdu. Il y a des explications... et il y a des coupables, toujours là, leurs frères, leurs héritiers...


INSEE 20.06


71 % du patrimoine en France dans les mains de 20 % des ménages. Et si on regarde de plus près dans ces 20%, on constatera que l'agglomération de déciles sert surtout à dissimuler de plus grands écarts!



Recherche

Texte Libre

Les auteurs

 

Sylvain Bartet (29.01.76) et Jean-Paul Beauquier (02.02.46)  sont tous deux agrégés d’histoire (dans l’académie d’Aix-Marseille), militants syndicaux (FSU), militants politiques (PS) ; ils ont une génération d’écart. Leur travail d’écriture à deux vise à montrer que sur des sujets politiques sérieux, la référence aux origines des concepts de République et de démocratie et l’esprit critique doivent armer les citoyens contre les risques et la prévalence d’une démagogie de l’instant. Bref que l’espoir est possible en politique...

 

Articles RÉCents

12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 10:45



TAFTA : le CESE donne son avis

Le 22 mars le CESE a voté un avis sur les enjeux du projet de partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI ou TAFTA). Ce texte provient d’une saisine gouvernementale intervenue en 2015 : le travail à donc débuté lors de la mandature précédente et a été achevé au début de celle-ci.
Le résultat, malgré des insuffisances, a le mérite de bien pointer les principaux enjeux de ce traité, d’en relativiser les apports éventuels et de formuler des exigences qui sont autant de lignes rouges. A un moment où s’ouvre un nouveau « round » de négociations de ce traité et où certains font pression pour accélérer le mouvement avant les élections présidentielles américaines ce n’est pas sans importance.





A la question des bénéfices nets que l’on pouvait attendre d’un tel accord, le texte répond que « toutes les études convergent sur la modestie des résultats attendus (…) alors que le principal argument mis en avant par les négociateurs (…) porte précisément sur les gains en termes de croissance, de création d’emplois et d’accroissement du pouvoir d’achat ». Il préconise donc de réaliser des études d’impacts préalables par pays et par secteur d’activité, « étayées, plurielles et convaincantes » mais aussi de déterminer clairement les activités concernées par l’accord par des « listes positives » qui empêchent que des secteurs essentiels soient à terme inclus dans la négociation.


Dans une seconde partie l’avis aborde des questions majeures qui sont autant de points clés suscitant des inquiétudes et mobilisations. Il légitime celles ci en y formulant des exigences nombreuses et fermes. C’est le cas par exemple de la transparence indispensable de la négociation : si devant les mobilisations la commission a partiellement levé le voile opaque qui recouvrait les discussions, le CESE considère que cette avancée est insuffisante et émet une liste significative de revendications, depuis l’association de la société civile jusqu’à la tenue d’un grand débat public associant toutes les parties prenantes, en passant par l’établissement de points d’étapes précis assortis de tous les documents nécessaires. Ces idées ne sont pas nouvelles mais il n’est pas indifférent qu’une assemblée comme le CESE, représentant la société civile dans sa diversité, les reprenne.


Il en va de même sur la question de la « convergence réglementaire ». L’avis exige que le principe de base soit d’aller vers le mieux disant social et environnemental avec l’idée qu’elle ne doit en aucun cas constituer une remise en cause des standards sociaux, sanitaires et environnementaux qui fondent notre société. Il demande une vigilance particulière afin que l’éventuel traité intègre notamment les engagements pris lors de la COP21 et propose de rendre juridiquement contraignants les engagements pris en matière de développement durable.


Troisième sujet sur lequel le texte formule des exigences qu’il considère comme incontournables : le mécanisme de règlement des conflits entre États et investisseurs, c’est à dire des tribunaux d’arbitrage privés où les investisseurs peuvent attaquer les États.


Pour le CESE, il doit exister « un préalable non négociable« : » l’absolu respect du pouvoir souverain des États à légiférer et à réglementer comme ils l’entendent « . Mais il va plus loin : la commission European_Union_United_States_Locator.svgeuropéenne ayant fait dans la négociation des propositions pour substituer à ces tribunaux d’arbitrage une cour permanente, l’avis ne s’en contente pas et émet des exigences pour que soit mise en place une forme de système judiciaire international et qu’en même temps soient limitées les possibilités pour les entreprises d’attaquer les états , y compris en sanctionnant celles qui en abuseraient.
Ces lignes rouges multiples laissent cependant entière une question, celle de la pertinence et de l’intérêt de poursuivre une telle négociation.

Si l’avis mentionne l’existence au sein du CESE de positionnements différents vis à vis de l’accord, il ne prend pas position et ce faisant ne tire pas vraiment les conséquences du fait que les exigences qu’il formule sont bien loin d’être remplies en l’état actuel de la négociation.

Au contraire en cédant aux pressions de dernière minute des représentants des entreprises pour réduire la portée de certaines d’entre elles il a pu donner l’impression qu’elles étaient finalement négociables. Cela d’ailleurs a abouti à un changement de vote de certains groupes.


Malgré cette faiblesse il est sans aucun doute intéressant et important pour tous ceux qui sont préoccupés par la façon dont avancent les négociations de lire et débattre de ce texte : ils y trouveront des arguments pour s’opposer au forcing qui se dessine chez certains en Europe.


Résumé, articles, associés et texte intégral de l’avis du CESE, ici





Par Gérard Aschieri et Noël Daucé , mai 2016


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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 05:50
Démocratie et soclalisme
Gérard Filoche

Valls dégaine le 49-3


Il faut censurer cette politique !


C’est un déni de démocratie, une nouvelle offense aux valeurs de la gauche. Hollande le clamait haut et fort il y a 10 ans : « Le 49.3 est une brutalité, le 49.3 est un déni de démocratie, le 49.3 est une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire. »

Depuis février, le 49-3 est envisagé par Valls sur la loi travail. C’est lui qui avait ajouté cette menace dans une interview d’El Khomri pour mettre la pression.


Il a ensuite manœuvré face à la mobilisation sur le net et dans la rue.


Si des modifications sont intervenues, le cœur du projet est resté l'inversion de la hiérarchie des normes. C’est une loi qui est à rebours de l’histoire du Code du travail demandé avec force par le Medef.


C’est une de ces fameuses réformes structurelles exigées par les libéraux de Bruxelles que Hollande n’a jamais voulu combattre avec son renoncement initial de juillet 2012 de ne pas renégocier le TSCG.


Une majorité contre la loi


74 % des français rejettent cette loi ou demandent sa modification en profondeur. Une majorité de syndicalistes sont du même avis. Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée… il y a eu plus d'1 million de gens qui ont défilé contre ce projet ou qui ont signé une pétition en ligne…


La démocratie, le respect du parlement et de la démocratie sociale, ce n'est pas le coup de force du 49-3. Ce devrait être de reprendre le débat autrement.


La ligne rouge est franchie…


C’est l’honneur des députés socialistes qui ont dit non d’être restés fidèles à leurs valeurs de gauche face à un projet de loi de droite.


La question de la censure est posée ! Elle l’est au parlement comme dans la rue.


Déjà la question de grèves reconductibles est discutée chez les routiers, les cheminots, dans la chimie…


Personne ne peut dire, ce 10 mai 2016, comment la crise politique et sociale va se développer. Mais il y a deux certitudes que nous avons chevillées au corps :


Il faut être avec le salariat et ses organisations, avec les jeunes dans la mobilisation pour le retrait de cette loi et pour un autre monde.
Il faut construire une alternative de Gauche qui rassemble la gauche et les écologistes pour une autre politique autour de mesures d’urgence et de projets de transformations pour contrer la finance, le patronat des multinationales et répondre aux attentes de la majorité sociale du pays.

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Jeu politique:

La censure est votée, Valls démissionne.

1- FH dissout l'Assemblée, une majorité de droite (voire de droite "élargie" !) est élue.

​ Un gouvernement de droite est en place inaugurant une cohabitation de 10 mois. Cela sauve-t-il FH en 2017?

2 -La droite joue "à la brésilienne" et refuse la cohabitation pour forcer FH à démissionner...

Ce qu'il fait.

3- Ce qu'il refuse...

etc

Dans tous les cas de figure sauf réélection en 2017, le PS est laminé et les frondeurs n'y perdent pas plus que s'ils n'avaient pas voté la censure...

D'autres combinaisons sont possibles.

Reste à savoir ce que serait vraiment la réaction populaire et c'est l'essentiel.

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 14:56


La violence policière scandaleuse et inacceptable qui marque les dernières manifestations n'est pas le sujet de mon message. Le pouvoir a choisi la stratégie de la répression contre les manifestants, c'est dangereux et irresponsable. Je ne pense pas qu'il y ait débat là-dessus. De la même façon notre solidarité active et totale avec les jeunes, dans le mouvement en général et avec ceux qui sont victimes de poursuites. Je voudrais que nous élargissions le débat.


Jeudi, les jeunes avaient choisi de ne pas être au départ de la manif.

Pourquoi pas? chacun fait comme il l'entend.

Les organisation lycéennes et étudiantes qui étaient avec nous n'organisent (on peut le déplorer) qu'une faible partie des lycéens et des étudiants.

Les jeunes, donc, sont apparus après la passerelle du cours Lieutaud, ils étaient nombreux (200? 300? Plus? Moins?) dans une rue perpendiculaire. Ils ont manifesté l'intention de couper la manif en "envahissant" le cortège de la Fsu. Le SO a donc barré la rue, et leur a expliqué très calmement que ça n'était pas possible et qu'ils devraient attendre pour passer. Ce qu'ils ont entendu et parfaitement compris. Les jeunes.

Pas le type beaucoup moins jeune et carrément adulte qui étaient avec eux, à jeter de l'huile sur le feu, et qui m'a expliqué que "dans les mouvements autonomes il n'y avait pas de SO" et que si on avait une attitude comme ça alors c'était normal qu'ils (les jeunes) nous "jettent des projectiles comme l'autre fois". (sic)
Bon. Nous avons maintenu le barrage le temps que le Fsu passe, tout en continuant à discuter calmement avec les jeunes (pas avec le moins jeune...).
Arrivés à Castellane, enfin juste avant, d'autres plus ou moins jeunes, des participants à Nuit debout et d'autres s'étaient mis sur la chaussée et criant "à gauche! à gauche!" expliquaient qu'ils ne fallait pas aller à Castellane mais remonter le boulevard Baille pour tenir une (des?) Ag. Quand le SO leur a demandé de se pousser pour que la manif puisse aller jusqu'au bout du parcours prévu, et, je le redis, de façon tout à fait pacifique, le ton est monté et j'ai revécu quelques scènes de 2003 dont le plus anciens (les moins jeunes) se souviennent.

Et l'argument: "pas de problème, tous ceux qui veulent aller à l'Ag avec vous iront, les gens font ce qu'ils veulent , mais laissez nous juste terminer la manif et donc reculez un peu s'il vous plaît", a eu du mal à passer.
Mais remonter le boulevard Baille pour quoi faire et pour aller où?

Le flyer distribué par nuit debout et d'autres, appelait à des Ag, des commissions, etc, à partir de 16h. Et comme il était un peu plus de 13h et qu'il ne faut pas 3h pour remonter le boulevard Baille, quel était le but de la manoeuvre? Que pensait- on qu'il allait se passe en faisant dévier la manif hors de son parcours initial et en l'envoyant dans des rue remplies de crs?
Les flics, eux ne se sont pas posés de questions. Et on sait ce qui s'est passé.
Pourquoi je raconte tout ça? Parce que, en la matière, je ne crois plus au Père Noël depuis très longtemps. Et que comme tous les médias nationaux et régionaux ont ouvert non pas sur les revendications et les mobilisations mais sur les violences, la bonne question est toujours la même: à qui profite le crime?

David Tessier.

ps: Pour d'éventuels lecteurs qui ne connaîtraient pas Marseille, le boulevard Baille ( 1300 m X 40m) relie la place Castellane au boulevard Jean-Moulin au niveau de la Timone, lieu où se trouvent un CHU et les facultés de médecine, pharmacie, etc. Le boulevard est parcouru en souterrain par le métro et longe, peu avant La Timone, un autre hôpital, La Conception.

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 14:47

Démocratie et socialisme

Gérard Filoche

Une soif de neuf


Le mouvement social contre la loi El Khomri tient. Il va s’exprimer de nouveau le jeudi 28 avril. Les « Nuit Debout » se développent et la soif de politique se manifeste de nouveau sur les places ou les réseaux sociaux. Tout ceci manifeste une soif de neuf pendant que la vieille politique se meurt… Unifier ces mouvements sociaux et citoyens dans leur diversité est indispensable pour qu’apparaisse une alternative majoritaire pour changer vraiment la vie ici et maintenant.


S’il fallait un signe de plus, la longue émission de François Hollande en serait un. Une vision comptable et partiale du bilan, pas de perspective d’avenir… et des sondages qui confirment un rejet massif. La droite et sa multitude de candidatures ne fait pas rêver davantage. Certains pensent qu’il suffit de se présenter comme « neuf » pour faire croire qu’on apporte l’air frais espéré. Le cas Macron, ni de gauche, ni de gauche étant le plus significatif d’une façon « neuve » de faire de la vieille politique. Celle du Medef et de la Finance !


Le vieux se meurt


Après la Grèce, l’Espagne… les indignés de Wall Street… tout montre que la France (et demain l’Europe comme l’a annoncé Yannis Varoufakis place de la République) cherche une autre voie, un projet partagé, des voix nouvelles.


Partout dans le monde, après une crise financière en 2008 et les crises économiques, sociales, écologiques… qui lui ont succédé, le vieux se meurt et de nouveaux mouvements, de nouvelles figures apparaissent.


Dans cet entre-deux entre la crise où le vieux se meurt et le neuf tarde à émerger, des monstres ont grandi. Les mouvements d’extrême-droite ont progressé. La France, qui en 2017, risque un second tour, avec Marine Le Pen, n’échappe pas à ce constat.


Le neuf commence à naître mais les monstres s’organisent…


Se faisant oublier pendant que le mouvement social occupe le devant de la scène, le Front national se prépare pour 2017 : nouvelle image, recherche de candidats aux législatives…


Ce qu’exprime une partie de son électorat, comme des abstentionnistes, c’est le besoin de changer vraiment notamment la vie de tous les jours : le salaire, la retraite… Mieux vivre c’est aussi l’aspiration unanime de la jeunesse.


C’est donc sur le social d’abord qu’il faut répondre, sur le partage des richesses. Tout en découle : les choix économiques et financiers à faire, la réponse à la crise écologique et le plan de relance qui peut répondre aux questions du climat, de l’énergie tout autant qu’au social et au mieux vivre.
Y-a-t-il un Jeremy Sanders, un Bernie Corbyn, un Pablo Tsipras ou un Alexis Iglesias ? Est-ce vraiment la question ? On le ou la trouvera si grandit l’exigence partagée de mesures d’urgence sociale, écologique et économique. Ce ne sont pas les talents qui manquent, femmes ou hommes, dès lors qu’on joue collectif avec un socle commun qui rassemble.


L’optimisme de la volonté


Y-a-t-il un autre choix que de se rassembler sur un projet ? D’organiser des primaires tant pour la présidentielle que pour les législatives, pour construire partout des candidatures d’unité de la gauche et des écologistes ?


Nous le disons depuis des mois, il faut désormais accélérer le mouvement, prendre appui sur la soif de neuf qui se manifeste, organiser mille débats et rencontres, lever les doutes. On va nous nous objecter qu’il y aura des difficultés, des chausse-trappes sur la route. Sans doute ! Mais avec la soif de neuf et l’optimisme de la volonté, on peut gagner et changer vraiment la vie.


PS : Merci à Antonio Gramsci d’avoir inspiré cet édito

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 18:40

SNES-FSU Aix-Marseille
A Marseille, le mardi 19 avril 2
016


Dispositif expérimental de sécurité pour deux collèges de La Ciotat (13) :
pour quelle util
ité?


Le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, la ville de La Ciotat et la Préfecture des Bouches-du-Rhône ont inauguré aujourd'hui, mardi 19 avril 2016, l'installation de portiques de sécurité et de caméras de vidéosurveillance à l'entrée de deux collèges de La Ciotat. Il s'agit là d'une expérimentation qui a vocation à être généralisée à tous els collèges du département des Bouches-du-Rhône.


La forte médiatisation de cette inauguration montre bien la finalité première de l'opération, qui relève plus de la communication politique que du souci de l'efficacité réelle.
Initialement, le dispositif de sécurisation des collèges était d'ailleurs censé répondre aux soucis de fonctionnement quotidien de collèges confrontés aux problématiques classiques de la vie aux abords des établissements : incivilités, rackets, dégradations, intrusions ou agressions de droit commun...
Il est aujourd'hui présenté comme une réponse face aux risques liés au terrorisme.


Le SNES-FSU Aix-Marseille s'interroge sur l'efficacité d'un tel dispositif : des tourniquets placés à l'entrée des collèges ne semblent, hélas, pas de nature à dissuader d'éventuelles actions terroristes. Rien ne remplace la réactivité et la disponibilité des forces de l'ordre, formées et entrainées pour réagir en cas de besoin.


S'agissant des problèmes habituels de la vie scolaire, on n'a jamais vu une camera de surveillance rappeler à l'ordre des enfants qui chahutent devant leur collège ... Un établissement scolaire est d'abord un lieu où la sérénité de la communauté éducative doit essentiellement résulter d'un climat scolaire apaisé et bienveillant. L'acte éducatif n'est pas favorisé par une organisation de l'espace et des locaux répressive et refermée.


Aussi, nous sommes convaincus que le budget consacré à ce dispositif pourrait être plus efficacement utilisé à recruter des surveillants ou des médiateurs en plus grand nombre, qui pourraient accomplir tout à la fois une mission de sécurisation des abords des établissements, d'apaisement des relations entre les différents groupes sociaux appelés à coexister aux abords des collèges (collégiens, familles, voisinage) et de co-éducation de nos jeunes.




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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 09:22

Nous étions 6 dans la délégation de la fsu au congrès de la CGT pour assister à la journée d'ouverture marquée par le discours de Philippe Martinez, le rapport de la commission des mandats, quelques interventions de congressistes montrant un niveau de tension certain et les prises de parole de la CES et de la CSI


Il ressort de tout cela
un congrès légèrement moins nombreux que le précédent 980 délégués
une présence masculine plus forte et un échec sur l'objectif de parité
un vieillissement relatif de l'âge des congressistes
(rapport de la commissions des mandats)


L'intervention de Ph Martinez n'a pas proposé de nouvelles pistes ni pour le syndicalisme ni pour la CGT
elle est sans doute l'expression d'un compromis interne à la direction confédérale
elle a été structurée autour de la dénonciation des politiques libérales (patronat, UE gouvernement français), de la nécessité de coordonner les luttes, de la nécessité d'affirmer la CGT dans le paysage social actuel.
ce discours avait pour fonction de régler certains problèmes internes et de mettre en garde contre des tendances centrifuges au sein de la confédération
il présente une avancée sur la reconnaissance des organisations syndicales de jeunesse (sans que toutes fois elles soient nommées) et l'articulation entre action syndicale et action citoyenne (nuits debout par exemple).


Par contre concernant le syndicalisme salarié
les positions de la direction confédérale de le cfdt en tant que telle ont été largement dénoncées, l'existence d'une opposition interne à cette confédération saluée.
il est fait état de convergences avec d'autres organisations mais les congressistes ne sauront pas qui elles sont ni comment les caractériser.
il s'agit évidemment de FO FSU Solidaires, mais la direction de la CGT s'arrête à ce stade de l'analyse.
L'accent est mis dans la continuation de l'action contre la loi travail avec la perspective du 28 avril et premier mai.
Un flou certain flotte sur la démarche revendicative (dénonciation du protocole PPCR, retrait du projet EK) , mais aussi ouverture de négociations pour un autre code du travail (cette partie n'est pas contenue dans le rapport introductif mais dans une vidéo de présentation de la conf.
la question des alliances syndicales n'est donc pas traitée car sujette à débats et divergences.


La salle a largement applaudi cette intervention. De ce point de vue Ph Martinez a pris ses marques dans l'organisation, elle a largement sifflé Thierry Le Paon présent au congrès, sifflé aussi la CFDT et l'UNSA
La FSU et l'UNL ont quant à elle été accueillies très favorablement
(les autres OS n'étaient pas représentées)


la CGT a la coutume d'inviter les partis politiques "de gauche".Le PS présent a subi une bronca de la salle qui a réclamé son départ.


Par ailleurs, deux interventions de la CSI et de la CES (par son nouveau SG) ont une importance certaine.
Ces deux organisations internationales ont insisté sur les convergences avec l'action de la CGT notamment contre la loi travail
elles ont dénoncé toutes deux les politiques libérales mises en oeuvre, avec une insistance certaine pour la CES sur la politique de l'UE
elles appellent à la solidarité avec les migrants et analysent la question du terrorisme en Europe comme étant le produit de l'échec des politiques sociales et culturelles d'intégration.
Ces prises de parole doivent aussi nous faire réfléchir sur l'analyse souvent simplistes que nous pouvons avoir des ces organisations internationales.




il est trop tôt pour tirer un bilan de ce congrès, mais ces quelques notes doivent éclairer nos propres débats


------------------------------------------------------------------------------------------------------------

En écho à la discussion sur l'action en avril- mai et la problématique "Faut-il tout miser sur le 28 avril malgré la faible participation de nos métiers aux actions précédentes sur 28 ou poursuivre les action sur les sujets catégoriels de notre champ Collège/Salaires?", une décision d'action importante qui va peser dans le paysage :
L'appel unitaire des syndicats de cheminots (CGT, UNSA CFDT) à une grève sur des sujets internes à l'entreprise le ... 26 !
http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/021850206823-sncf-tous-les-syndicats-appellent-a-la-greve-le-26-avril-1214687.php
Au moment où le congrès de la CGT tourne le dos à la CFDT , et après le torpillage de la journée du 22 mars sur les salaires des fonctionnaires, les UD CGT ne voulant pas manifester avec la CFDT-fonctionnaires, voilà qui fait réfléchir !
Notre mandat de rapprochement avait un sens dans le cadre de la rénovation de la CGT et du syndicalisme entreprise par Bernard Thibault. La ligne qui est en train d'être confirmée par la congrès de Marseille, qui tourne le dos au syndicalisme rassemblé pour mieux mythifier la CGT actuelle, marginalise l'UGFF (les fonctionnaires) ou l'UGICT (les cadres), percute de plein fouet les projets du SNES et de la FSU. Il est inquiétant de voir que nos instances ne sont pas en mesure de faire cette analyse.

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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 16:59


LIBEREZ SALAH EDDINE, LYCÉEN MARSEILLAIS, DU CENTRE DE RÉTENTION !

Salah Eddine REZGUI, lycéen algérien de 20 ans, est enfermé au centre de rétention de Marseille depuis le mercredi 13 avril 2016.
Il est élève du lycée professionnel Leau (13008), en deuxième année de CAP Coiffure.

Salah Eddine a grandi en Algérie jusqu’à l’âge de 10 ans, puis en Syrie jusque 17 ans, pays qu’il a fui avec sa mère en raison de la guerre.
Revenu en 2012 en Algérie, il arrive ensuite en France en décembre 2012, accompagné de sa mère, qui retourne finalement en Algérie. Lui s'accroche pour entrer dans un parcours de formation.
Seul à Marseille, dans des conditions difficiles, avec l'appui du lycée et de soutiens, il arrive à poursuivre ses études.

Déjà en novembre 2013, il avait été arrêté (contrôle d’identité sur la voie publique), et avait passé près d'un mois au centre de rétention de Marseille avant d'être libéré par la préfecture.
Il doit en être de même cette fois-ci, et au plus vite.

Sa place n'est pas en rétention, mais au lycée pour finir son CAP !

Salah Eddine passera devant deux tribunaux lundi 18 avril :
- à 10h au TGI (Juge des Libertés et de la Détention), 49-51 Bd Ferdinand de Lesseps, 13014 (métro Bougainville)
- à 14h30 au Tribunal administratif, 27 cours Pierre Puget 13006 (métro Estrangin-Préfecture)
Dans les deux cas, c’est sa libération ou le maintien en rétention qui sont en jeu. Les audiences sont publiques, la présence du plus grand nombre est néces
saire.

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 15:23

Ni droite, ni gauche?
Les intelligences loyales s’étonneront toujours du succès d’un démagogue en s’interrogeant sur les mécanismes qui assurent son succès, au moins médiatique et momentané.
Tous ceux qui ont un peu de culture historique et d’expérience politique savent que l’expression « ni de droite , ni de gauche » assigne une assimilation à droite.
Macron a donc au moins une caractéristique fondamentale qui le range dans la cohorte inépuisable des « réformateurs » appréciés du Medef.
Les commentateurs estiment que son initiative est soit destinée à aider le Président sortant, soit à jouer contre Valls pour l’après 2017. Voire dès la prochaine consultation? Ce n’est que par une étrange manipulation que les sondages présentent comme bien vu de l’opinion le porteur d’un discours par ailleurs d’une vacuité sidérante par rapport aux problèmes auxquels sont confrontés les Français dans leur majorité.
On voit que de tous côtés notre mal est infini, puisque le Premier ministre lui-même déclare que l’élection présidentielle « ne pourra être l’affrontement classique entre la droite et la gauche », reprenant ainsi l’antienne de l’unité nationale dont les effets concrets depuis 2012 ont été le vote de deux lois antiterroristes, d’une loi sur le renseignement et d’une loi pénale dont les caractéristiques communes sont de tordre le cou aux formes normales de l’état de droit, au rôle du magistrat et à la défense des libertés fondamentales, bref aux droits de l’homme et du citoyen.-
Sans parler du sale boulot qui consiste à tenter de casser le Code du travail en renversant la hiérarchie des normes sous prétexte de nouer le dialogue dans l’entreprise. Ce qu’un auteur trop méconnu appelait « la liberté du renard dans le poulailler ».
Comme si la sape patiente et continue des droits réels et opposables des salariés ne suffisait pas, la mode est désormais à la remise en cause du salariat lui-même: uberisation, travail « indépendant », protection du « donneur d’ordre » auquel un auto-entrepreneur aura réussi à vendre sa qualification pour éviter précisément que sa commande soit transformée en contrat de travail, donneur d’ordre dont on sait que le recours à un auto-entrepreneur le dispense de charges sociales, relèvement des plafonds du chiffre d’affaire d’une auto-entreprise, franchise de TVA, tous points sur lesquels Macron et Fillon sont d’accord!
Voudrait-on faire croire que l’on peut concevoir à terme des entreprises qui dégagent des milliards de profit, quelle que soit l’origine de ce profit, issu sous forme immatérielle des mécaniques spéculatives des marchés financiers, des entreprises du numérique à la valeur boursière supérieure à celle d'entreprises de l’économie réelle, c’est-à-dire mettant sur le marché un bien matériel physique, sans salariés?
Où est l'Etat républicain?
La mobilisation contre la loi « travail », les Nuits debout, l’irruption des jeunes dans le débat public montrent que le vieil ordre des choses, celui de Gattaz et de ces politiciens qui remuent de vieilles lunes, ne convainc plus la majorité des Français.

Les commentateurs ordinaires de la vie politique, tout à leur idéologie du consentement à la doxa dominante, font semblant de s'interroger sur le débouché possible de ces rassemblements et de ces débats désordonnés, sur l'absence de perspective en termes de traduction politique, ils veulent dire électorale, sur l'absence de leader. Etrange conception de la démocratie qui ne conçoit la vie politique que sous la houlette d'un Bonaparte redivivus.

Le présidentialisme à la française abrutit les consciences citoyennes, convoquées tous les cinq ans, puis sondées tous les jours, empêche la séparation des pouvoirs et bloque un travail législatif digne d'un Parlement véritable, alors que le quinquennat suivi d'une élection législative fait des députés au pire les créatures de partis eux-mêmes sans vie démocratique ni programme, au mieux des opposants dépourvus de moyens d'action.
Les révélations des Panama papers ne sont pas de nature à redorer le blason des banquiers ni à restaurer la confiance dans une pratique politique qui a permis ou toléré ces refus de contribuer au bien commun.
L’UE fait semblant de s’émouvoir contre l’évasion fiscale mais ne contraint à déclaration de leurs données comptables et fiscales ( « reporting ») que les entreprises générant plus de 750 millions de revenus, ce qui limite singulièrement le champ d’application de la directive prévue, et en même temps fait voter par le Parlement ( rappelons qu’un député européen touche environ pour lui et ses collaborateurs librement choisis, 26 000€ par mois) un texte sur le secret des affaires qui empêcherait à l’avenir la dénonciation de tels scandales.
Le PR salue les lanceurs d’alerte mais se refuse à accueillir Snowden (1), n’ a rien dit sur Antoine Deltour qui a mis en cause le Luxembourg (Luxleaks), et approuve la loi sur le secret des affaires. Comprenne qui pourra ou trop facile à comprendre!
La « privatisation » du droit et la remise en cause des souverainetés populaires continue et s’aggrave avec les traités TAFTA et TISA , machines de guerre contre les normes sanitaires et sociales et contre les services publics, instruments entièrement dévoués aux intérêts des multinationales et que des gouvernements indignes et à vrai dire criminels, si l’on donne à ce mot son sens véritable ( « ce qui heurte les états forts et définis de la conscience collective »), s’apprêtent à valider sans consultation citoyenne.


Il ne semble pas que la marche prévue soit vers la transparence, la démocratie et l’égalité de tous devant des lois dont la légitimité reste trop souvent à démontrer. Français, encore un effort!


JpB

1:

Dans la série des reniements de FH, il y a bien sûr l'abandon définitif de la notion de souveraineté de la France par rapport à l'OTAN, faux-nez commode de la suzeraineté américaine sur la piétaille européenne. Les mauvais esprits diront que cette fois, il ne s'agit pas d'un reniement mais d'un retour à la tradition atlantiste de la vieille SFIO et du suivisme de Mitterrand lors de la première guerre du Golfe sous Bush père. 50 ans après la sortie voulue par CDG du commandement militaire intégré de l'OTAN, tout est redevenu comme avant cette décision historique. On ne peut pas demander à un FH de prendre des décisions historiques mais il n'existe aucune raison de ne pas vouloir sanctionner aussi ce comportement de liquidateur tous azimuts.

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 12:27

Cher-es collègues,

Voici le lien avec la pétitio n/ lettre ouvert traduite à des différentes langues: http://brazilianobservatory.com/

Je vous prie de, si vous pensez que c'est le cas, de la divulguer dans vos réseaux.

Cordialement,

Mauricio

​ Cher-es collègues,

Je partage avec vous la pétition ci-dessous à propos de la grave crise politique brésilienne.​

Il m'est impossible de vous repasser une telle pétition sans y ajouter quelques mots.

Moi, je pense que c'est prudent de séparer des dimensions de la question:

1 - il y a partout des liens étroits (d'où la corruption dont on parle) entre le pouvoir économique et le pouvoir politique, comme on sait bien. Chez nous, ça se passe dans le cadre de

a) un État grand, et qui a été, quelque part, le protagoniste de notre industrialisation et urbanisation au XXème -;

b) des institutions de l’État démocratique et de droits nouvelles et fragiles;

c) une concentration insensée de la richesse;

d) une démocratie de masse immense et chère (nous sommes vers 100.000.000 d'électeurs).

Donc, la corruption n'est pas une nouveauté et, pas non plus, un problème localisé; elle est plutôt dans la structure de notre système politique.

2 - En fait, le PT aura du mal à trouver une explication raisonnable à ce qui est injustifiable. Le parti est, effectivement, emmerdé. Bien emmerdé, pour être juste.

3 - Dilma Rousseff a gagné les élections de 2014 à la limite et sans l'appui de:

a) le grand pouvoir économique;

b) les classes moyennes et les élites urbaines.
Le pire: depuis 2013 les médias sont dans l’opposition, assez souvent en jouant un sale jeu; à chaque semaine un jeu plus sale que le joué à la semaine précédente.

4 - La crise économique est arrivée chez nous. Les indicateurs empirent progressivement depuis le mi-2014 et aujourd'hui, avec la crise politique et le blocage des actions de l'État, ils ne font qu'empirer de plus en plus. Et plus. Et plus...

5 - Dilma n'a pas su (ou n'a pas pu) créer une base solide de soutien au parlement. Le gouvernement a, à peu près, 100 députés fidèles sur 513; au sénat c'est un peu plus confortable, mais pas trop.

6 - Il y a pas mal d'évidences que la justice conduit l'opération "Lava Jato" avec de buts politique-partidaires.

Que le PT est incriminé malgré des accusations distribuées bien démocratiquement par tous les principaux partis (bien sûr, l'armée pour impeachment est bien mêlée aux problèmes de corruption).

7 - Si la situation dans au système politique est grave, dans la société civile c'est encore pire.

Nous vivons un moment de radicalisation, d’agressivité et, même, de haine politique dans le quotidien.

Aujourd'hui, la pire droite brésilienne, celle qui se reproduit par l'accumulation de privilèges et qui n'a aucun compromis avec la démocratie et la légalité, a perdu toute honte. Complètement. Il y a un monde qui se sent libéré de l'hypocrisie; ce gens-là se sont devenues cyniques, ne font plus semblant.

Dans ce cadre, le respect de la démocratie n'est plus la grande préoccupation ni de l'opposition au gouvernement dans le système politique, ni de la presse, ni des élites urbaines, ni du pouvoir économique. C'est le risque.

Donc, cher-es collègues, l’enjeu n'est pas la défense du gouvernement, du PT ou de Lula.

C'est la défense des institutions d'un État démocratique et de droits dans ce pays où ils ont des racines fragiles.

Comme vous savez, depuis la redémocratisation (1986), on a créé un consensus politique de centre-gauche qui est, peut-être, la meilleure explication de la continuité des politiques d’affirmation de droits de citoyenneté et de réduction des inégalités qu'on a vécue.

Je suis convaincu que la démocratie est la meilleure explication de l'amélioration du Brésil. Néanmoins, désormais on n'a guère de raisons pour être optimiste en ce que concerne son futur.

Bien cordialement,

Mauricio



is a petition that is being circulated internationally. If you would like to sign it, please send your name to: James_Green@brown.edu or tocawelch@unifesp.br

Brazilian Democracy Is Seriously Threatened

We, the undersigned academics, students, and scholars, living and working in the United States, Europe, and other parts of the world, who are specialists in Latin American studies, are alarmed at the current political situation in Brazil, which poses a serious threat to democracy.

Since 1985, Brazil has been enjoying the longest period of democratic stability in its history, following a coup d’état in 1964 and a violent military dictatorship that lasted twenty-one years. Under the aegis of the 1988 Constitution, which guarantees a wide range of social and individual rights, Brazil has become a more democratic society, with greater political participation, broader and more inclusive notions of citizenship, and the strengthening public institutions.

In spite of these advances, corruption remains endemic. A series of scandals involving politicians of different party affiliations have outraged the public.

As a result, there have been widespread mobilizations demanding an end to illicit practices. There have also been bold actions by state institutions, such as the Federal Police, the Federal Prosecutors Service, and the Judiciary.

The combat against corruption is legitimate and necessary to improve the responsiveness of Brazilian democracy. But in the current political climate, we find a serious risk that the rhetoric of anti-corruption has been used to destabilize the current democratically-elected government, further aggravating the serious economic and political crisis that the country is facing.

Instead of retaining political neutrality and respecting due process, sectors of the Judiciary, with the support of major media interests, have become protagonists in undermining the rule of law. During their investigations, some public officials have violated basic rights of citizens, such as the presumption of innocence, the assurance of an impartial judiciary, attorney-client privilege, and the guarantee of the right to privacy.

The Lava Jato Operation, led by the federal judge Sérgio Moro, has centralized the principal corruption investigations over the last two years. These investigations have been marred by repeated excesses and unjustified measures, such as arbitrary preventive detentions, dubious and problematic plea-bargaining agreements, selective leaking of information to the media for political purposes, and the illegal wiretapping of both the current President of the Republic and the most recent former president.

All of this has taken place with the sustained support of powerful sectors of the media in an unprecedented effort to influence public opinion for specific political ends. The combat against corruption must be carried out within strict legal limits that protect the basic rights of the accused.

The violation of democratic procedure represents a serious threat to democracy. When the armed forces overthrew the government of President João Goulart in 1964, they used the combat against corruption as one of their justifications. Brazil paid a high price for twenty-one years of military rule. The fight for a democratic country has been long and arduous. Today, all those who believe in a democratic Brazil need to speak out against these arbitrary measures that threaten to erode the progress made over the course of the last three decades.

March 24, 2016

Organized by James N. Green and Renan Quinalha

1. Alexandra Isfahani-Hammond, University of California, San Diego

2. Amy C. Lind, University of Cincinnati

3. André Carpinelli, Universidade de Lisboa

4. Andrea Allen, University of Western Ontario

5. Andrea Laplane, CEPAL

6. Anthony Bogues, Brown University

7. Aviva Chomsky, Salem State University

8. Barbara Glowzewski, École des hautes études en sciences sociales

9. Barbara Weinstein, New York University

10. Benjamin Arthur Cowan, George Mason University

11. Benjamin Junge, State University of New York, New Paltz

12. Brodwyn Fischer, University of Chicago

13. Bruno Carvalho, Princeton University

14. Bryan McCann, Georgetown University

15. Camila Maroja, Brown University

16. Carolina Sá Carvalho, University of North Carolina, Chapel Hill

17. Cecilia Santos, University of San Francisco; University of Coimbra

18. Charles A. Perrone, University of Florida

19. Christopher Dunn, Tulane University

20. Claudia Damasceno, École des hautes études en sciences sociales

21. Clifford Andrew Welch, Universidade Federal de São Paulo

22. Colin Snider, University of Texas, Tyler

23. Cristina M. Mehrtens, University of Massachusetts, Dartmouth

24. Débora Ferreira, Utah Valley University

25. Deborah Levenson, Boston College

26. Edith Wolfe, Tulane University

27. Elizabeth Hordge-Freeman, The University of South Florida

28. Elizabeth Leeds, Massachusetts Institute of Technology

29. Federico Tarragoni, Université Paris Diderto

30. Flora Thomson-Deveaux, Brown University

31. Francis Virginio, PhD candidate, University of Strathclyde, UK.

32. Germán Vergara, Brown University

33. Geraldo Renigue, City University of New York

34. Geri Augusto, Brown University

35. Gianpaolo Baiocchi, New York University

36. Giacomo Pirazzoli, University of Florence

37. Gillian McGillivrary, York University, Canada

38. Gladys Mitchell, University of Wisconsin Milwaukee

39. Graciela Montaldo, Columbia University

40. Ivonne del Valle, University of California, Berkeley.

41. James N. Green, Brown University

42. James Woodard, Montclair State University

43. Jeffrey W. Rubin, Boston University

44. Joel Wolfe, University of Massachusetts, Amherst

45. John Chasteen, University of North Carolina, Chapel Hill

46. John Collins, Queens College, CUNY

47. John L. Hammond, Hunter College and Graduate Center, CUNY

48. John Samuel Burdick, Syracuse University

49. John Womack, Jr., Harvard University

50. Joseph Jay Sosa, University of Chicago

51. Judy Bieber, University of New Mexico

52. Karin Schneider, The New School

53. Kathy Swart, Pierce College

54. Keisha-Khan Perry, Brown University

55. Kirsten Wald, Harvard University

56. Leah VanWey, Brown University

57. Leandro Benmergui, State University of New York, Purchase

58. Leo Garofalo, Connecticut College

59. Liliana Feirstein, Humboldt Universität, Berlin

60. Livia Streit, Auburn University

61. Louis Forline, Univ. of Nevada-Reno

62. Luis Figueroa-Martínez, Trinity College

63. Maud Chirio, Université Paris-Est Marne-la-Vallée

64. Marc Hertzman, University of Illinois, Urbana-Champaign

65. Marcelo Timotheo da Costa, DePaul University

66. Marcus Rediker, University of Pittsburgh

67. Margaret Keck, Johns Hopkins University

68. Margaret Power, Illinois Institute of Technology

69. Marianne Schmink, Professor Emerita, University of Florida

70. Mark Langevin, George Washington University

71. Marshall Eakin, Vanderbilt University

72. Matheus Hardt, Princeton University

73. Maxine L. Margolis, University of Florida, Gainesville

74. Miguel Valle de Almeida, ISCTE, Lisbon, Portugal

75. Millie Thayer, University of Massachusetts, Amherst

76. Misha Klein, University of Oklahoma

77. Mônica Raisa Schpun, École des hautes études en sciences sociales

78. Nelson Vieira, Brown University

79. Nicholas Rauschenbert, Universidad de Buenos Aires

80. Nina Schneider, University of Konstanz, Germany

81. Paula Dias, Brown University

82. Paula Halperin, State University of New York, Purchase

83. Paulina Alberto, University of Michigan, Ann Arbor

84. Pedro Meiro Monteiro, Princeton University

85. Peter Evans, Brown University

86. Peter M. Beatie, Michigan State University

87. Rachel Elizabeth Harding, Univeristy of Colorado, Denver

88. Rafael R. Ioris, University of Denver

89. Raimunto Barreto, Princeton Theological Seminary

90. Ralph Della Cava, Queens College, CUNY & Columbia University

91. Rebecca Atencio, Tulane University

92. Reid Andrews, University of Pittsburgh

93. Ricardo Leito Ribeiro, New York University

94. Richard Marin, Université Toulouse-Jean Juarès

95. Robert Rowland, Instituto Universitário de Lisboa

96. Roger Kittleson, Williams College

97. Roquinaldo Ferreira, Brown University

98. Seth Garfield, University of Texas, Austin

99. Sidney Chalhoub, Harvard University

100. Sonia Alvarez, University of Massachusetts, Amherst

101. Stephen Bocskay, Harvard University

102. Stuart Schwartz, Yale University

103. Sueann Caulfield, University of Michigan, Ann Arbor

104. Susan C. Quinlan, University of Georgia

105. Teresa Meade, Union College

106. Victoria Langland, University of Michigan, Ann Arbor

107. Victoria Ruétalo, University of Alberta, Canada

108. Wendy Wolford, Cornell University

109. William Smith, University of Miami

Mauricio Ernica

Av. Bertrand Russell, 801. Cidade Universitária "Zeferino Vaz".
Campinas - São Paulo - Brasil.
CEP: 13083-865
Telefone: 55 19 3521 5578

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 15:11

Vendredi 8 avril, sera voté le Budget 2016 de la Région PACA.

Je sais, c'est moins passionnant que les "Panama papers" mais on peut dire quand même beaucoup de choses et jouer la transparence.
En tant qu'ancienne Présidente du Groupe écologiste à la Région, et négociatrice pour le Budget, j'ai l'historique en tête... et dans mon ordinateur.
En lisant le document et en analysant les données, j'ai surtout ri un peu jaune. La priorité surprise de Christian Estrosi, c'est de refaire nos stations de ski avec de l'argent public. Pendant ce temps-là, coupes sombres dans les lycées, l'environnement, l'économie sociale et solidaire...


Voici mon communiqué envoyé aujourd'hui :


Budget 2016 de la Région PACA : C’est l’Austérité mais Christian Estrosi aime le ski.
Des télésièges du XXIème siècle : Telle est la priorité inattendue du Budget 2016 de la Région PACA, avec un plan « smart moutains » de 100 Millions € sur les 5 prochaines années, et une augmentation à cet effet du budget Montagne de 9 Millions € dès cette année. En allant aux urnes, les électeurs imaginaient-ils que leurs impôts allaient financer des canons à neige artificielle ?
L’adaptation des économies de montagne au changement climatique est bien absente des réflexions. Le climat, l’environnement, l’énergie, font d’ailleurs partie des coupes sombres d’une droite régionale qui n’a rien d’écologiste : Disparition du programme « AGIR » qui a financé des centaines de projets de transition énergétique, réduction de moitié des subventions pour l’éducation à l’environnement, pas de crédits pour les nouveaux parcs naturels régionaux. Les schémas régionaux Climat Air Energie et pour la Biodiversité seront vidés de leurs sens et de leurs moyens, à contrecourant des engagements de la France lors de la COP 21.
Le budget Formation diminue de 22 Millions € (-12%). Hors nouveaux lycées (21 Millions), les investissements dans les lycées diminueront de 30 Millions € (-22%).
Même le budget de l’Economie diminue (dont le Tourisme et le Numérique), contrairement à la communication sur la priorité « Emploi ». Le budget de l’Economie Sociale et Solidaire baisse de 25% (-5 M€). Le fameux « FIER » (Fonds d’Investissement pour les Entreprises de la Région), doté de 93 M€, n’existe que par redéploiement du fonds PACA Investissement, créé sous le précédent mandat, et de fonds européens qui étaient déjà fléchés sur cet objectif.
La forte augmentation des crédits pour l’apprentissage s’explique par les Campus régionaux décidés sous l’ancienne majorité avec les Investissements d’Avenir, dont l’Université Régionale des Métiers, qui doit être construite d’ici 2018 à Marseille (Euroméditerranée).
Les 44 Millions d’économies annoncées sur le fonctionnement ne le sont pas sur le train de vie de l’institution régionale mais bien sur des dépenses d’intervention. La réduction du parc de voitures (par ailleurs nécessaire) ou la réorganisation des Antennes seraient bien loin de représenter autant d’économies !
On ne trouvera aucune trace de certaines annonces de Christian Estrosi pendant la campagne : le très farfelu « Plan Sécurité » de 250 Millions €, ou encore le fumeux Institut pour l’Ecologie monnayé entre les deux tours, en échange du soutien de Jean-Marc Governatori (Alliance Ecologiste Indépendante).
Reste une bonne surprise : Le budget reprend les orientations du programme de la Région Coopérative pour la culture, comme la sanctuarisation du budget Culture, ou encore la création d’une Conférence des Arts et de la Culture.
La suppression d’une mesure forte que nous avions fait voter : les pénalités financières aux communes carencées en logements sociaux, symbolise bien l’orientation inégalitaire et libérale de la
nouvelle majorité.
Ce n’est pas de cette manière que nous développerons notre Région et que nous ferons reculer le Front National. Une opposition citoyenne, écologiste et solidaire, est plus que jamais nécessaire !
Marseille, le 7 avril 2016, Sophie Camard

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